Algérie

Le SG de l'UGTA fustige les instances syndicales internationales



Le SG de l'UGTA fustige les instances syndicales internationales
La Fédération internationale du transport maritime (ITF) a réuni, hier, à Alger, des délégués d'une dizaine de pays sur la nouvelle convention sur le transport maritime adoptée en 2006 et entrée en vigueur en aout 2013. Une convention que l'Algérie devrait l'entériner prochainement car « la procédure dépend de plusieurs ministères », a expliqué le SG de la Fédération des transports. L'ITF, dont le siège est à Londres, a été créée en 1896 et regroupe « 690 syndicats affiliés de par le monde », précise son représentant, Fabrizio Barcellona. Son organisation, qui dispose d'une représentation en Jordanie, pour la région Moyen-Orient-Afrique du Nord, a engagé des discussions avec les instances syndicales algériennes pour « ouvrir un bureau dans la région, à Alger plus exactement », a-t-il fait savoir. M. Barcellona a estimé que l'organisation a les moyens d'aider les syndicats nationaux et les autorités à « trouver des solutions pour résoudre les problèmes qui se posent aux marins ». Il s'agit de « pratiques d'experts », sans plus, a-t-il précisé. C'est là une réponse au SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, qui avait, auparavant, beaucoup insisté auprès des délégués étrangers sur « la solidarité syndicale », refusant toute ingérence. Et sur ce plan-là, « nous sommes en confrontation avec la coordination syndicale internationale », a reconnu M. Sidi-Saïd, précisant qu'il y a des « instances internationales qui exercent des pressions et qui suivent les directives de leurs pays d'origine ». L'Algérie a beaucoup fait dans l'élaboration des conventions internationales sous l'égide du Bureau international du travail (BIT) et dont le SG de l'UGTA était membre du conseil d'administration. « Nous avons été parmi les rares pays à signer les huit conventions » qui ont été préparées à cet effet, ce qui prouve que l'Algérie est « pour le respect de tout ce qui touche au monde du travail, c'est-à-dire la liberté syndicale et la préservation des droits des travailleurs », a précisé le patron de la centrale syndicale. Pour lui, il n'y a pas de modèle préparé d'avance, « chaque pays a son propre système syndical pourvu qu'il soit porteur de résultats », a conclu M. Sidi-Saïd qui fustige « les dérapages » qu'il y a au niveau des instances syndicales internationales qui tentent d'imposer des démarches précises aux pays tiers.




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