Algérie

Le SG de l'ONU appelle à la paix au Yémen



Le SG de l'ONU appelle à la paix au Yémen
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a exhorté dimanche les parties en guerre au Yémen à accepter un plan de paix alors que les combats se sont intensifiés dans ce pays de la Péninsule arabique.M. Ban effectuait dimanche une visite au Koweït où se tiennent, depuis deux mois et sans résultat apparent, des négociations de paix sous l'égide de l'envoyé spécial des Nations unies Ismaïl Ould Cheikh Ahmed.Ces négociations réunissent les protagonistes d'une guerre qui fait rage depuis plus d'un an: d'un côté le camp loyal au président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi soutenu par une coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite et de l'autre, des rebelles houthis et alliés et partisans de l'ex-président du Yémen Ali Abdallah Saleh."J'ai demandé aux deux délégations de travailler sérieusement avec mon envoyé spécial pour convenir d'une feuille de route de principes et parvenir rapidement à un accord global", a déclaré M. Ban lors d'une séance plénière des négociateurs yéménites à Koweït.Le plan du médiateur de l'ONU prévoit notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale ainsi qu'un retrait et le désarmement des rebelles.Aucune percée n'a été enregistrée dans les pourparlers de paix, tenus depuis le 21 avril à Koweït.Le médiateur de l'ONU a appelé à plusieurs reprises les négociateurs à faire des concessions pour permettre une fin de la guerre, qui a fait plus de 6.400 morts depuis mars 2015 et déplacé 2,8 millions de personnes.Mais les deux camps ont campé sur leurs positions ces derniers jours.Jeudi, le gouvernement yéménite a réaffirmé que les rebelles devaient se retirer de toutes les positions qu'ils ont conquises depuis 2014 et remettre au gouvernement les institutions de l'Etat qu'ils contrôlent, avant toute solution politique.Un jour avant, les rebelles avaient insisté sur le choix d'un président consensuel et un gouvernement d'union nationale avant tout accord sur des arrangements militaires et de sécurité.Or, le gouvernement considère que le président Hadi, chassé de la capitale Sanaa par les rebelles et qui se trouve actuellement en Arabie saoudite, est le chef de l'Etat légitime du Yémen et doit, de ce fait, superviser toute transition politique.En dépit d'une campagne militaire de 15 mois menée par la coalition arabe, les Houthis gardent le contrôle de Sanaa et de larges portions du Nord du pays.M. Ban a appelé dimanche "les délégations à prévenir une nouvelle détérioration de la situation et à faire preuve de responsabilité et de flexibilité, nécessaires pour mettre fin au conflit".Mais sur le terrain, les combats se sont intensifiés dans différents fronts en dépit d'un cessez-le-feu décrété par l'ONU le 11 avril.Durant les 24 dernières heures, les affrontements ont fait au moins 41 morts dans le Sud du Yémen et autour de la capitale Sanaa, ont indiqué dimanche des sources militaires.Les rebelles ont notamment repris aux forces gouvernementales dimanche à l'aube trois positions à Kirch et Qoubaita, dans la province de Lahj, au Sud, renforçant leur présence à 25 km de la base aérienne d'Al-Anad, tenue par les loyalistes, ont indiqué ces sources.L'aviation de la coalition arabe sous commandement saoudien, qui soutient les forces loyalistes, est ensuite intervenue, tuant 11 rebelles, a-t-on ajouté de mêmes sources.Dans la province voisine de Taëz, des combats en différents lieux ont tué cinq rebelles et neuf soldats, selon des sources médiatiques.Par ailleurs, les forces gouvernementales ont mis en échec une attaque des rebelles contre un important camp militaire à Nahm, au nord-est de Sanaa, selon des sources militaires qui ont rapporté la mort de neuf rebelles et sept soldats.


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