Le Sete a décidé de tenir chaque jour des assemblées générales dans les différents établissements afin d'évaluer les réponses de la tutelle.La crise que traverse le secteur de l'éducation depuis un mois n'est pas près de connaître son dénouement. Depuis hier, elle s'est davantage accentuée avec l'entrée en lice du Syndicat d'entreprise de l'éducation nationale (Sete) de Béjaïa. Cette entêtée organisation syndicale, affiliée à la Centrale syndicale Ugta est montée au créneau dans un élan de solidarité avec les partenaires sociaux déjà en grève depuis un mois.Le Sete vient donc allonger la liste des grévistes portant ainsi la responsabilité de pourrissement au ministère de l'Education nationale et dénonce par la même occasion le «silence inexpliqué» de la Fédération nationale de l'éducation (Fnte). Le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (Sete) de la wilaya de Béjaïa a, en effet, lancé depuis hier une journée de grève reconductible automatiquement chaque jour jusqu'à ce qu'il y ait une réponse positive aux doléances des travailleurs du secteur. Le Sete a décidé de tenir chaque jour des assemblées générales dans les différents établissements afin d'évaluer les réponses de la tutelle par rapport aux revendications soulevées par les travailleurs et décider des suites à donner à ce mouvement.Dans un communiqué rendu public hier, le Sete/Ugta de Béjaïa dénonce «l'attitude du ministre de l'Education nationale et condamne le pourrissement qui a été installé depuis quelques semaines». «Le mouvement a été largement suivi à travers la wilaya, soit au minimum à 70%», a-t-on indiqué hier. «Nous condamnons vigoureusement l'attitude et les agissements du ministère de tutelle, notamment les mesures coercitives prises à l'encontre des travailleurs grévistes et nous exigeons la réparation des disparités et les injustices commises dans le statut particulier de l'éducation 12/240», ajoute le Sete.Le Cnapest, de son côté, poursuivait son mouvement de grève qui bouclera sa quatrième semaines avec la détermination d' «aller jusqu'au bout pour arracher ses revendications» comme l'a signifié Slimane Zenati, coordonnateur du syndicat à Béjaïa. Pour sa part, le département de Baba Ahmed continue à dénoncer les syndicats et à menacer d'appliquer la loi dans toute sa rigueur. Les espoirs suspendus à la réunion de négociations entre le ministère et les syndicats se sont vite dissipés pour laisser place à l'anxiété des élèves et leurs parents.À l'issue de la réunion du bureau national du Snapest, élargi aux coordinateurs de wilaya, Meziane Meriane, président du Snapest, a relevé que les réponses «insatisfaisantes» du ministère de l'Education, laissent entendre que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, «doit impérativement» intervenir pour la satisfaction de nos revendications.Au niveau de la tutelle, on n'écarte pas l'éventualité du report des examens de fin d'année 2013-2014, si la grève que connaît le secteur se poursuivrait pour la quatrième semaine consécutive, en raison de l'impossibilité de rattraper le retard accusé dans les cours.
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Posté Le : 18/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki SLIMANI
Source : www.lexpressiondz.com