Algérie

Le service d'état civil suffoque Commune de Draâ Ben Khedda



Le service d'état civil suffoque                                    Commune de Draâ Ben Khedda
A la veille de la rentrée sociale, les services de l'état civil sont déjà sollicités en vue de la constitution des dossiers administratifs.
Les citoyens de la commune de Draâ Ben Khedda, un chef-lieu de daïra de près de 40 000 habitants, éprouvent des difficultés pour se faire établir des documents administratifs en cette période au niveau du service de l'état civil de la mairie.
Ces pénibilités sont dues notamment à l'exiguïté des locaux dans lesquels ce service a été transféré récemment, en plus de la désorganisation que provoque le rush des citoyens venus se faire délivrer ces pièces administratives ou, pour d'autres, «s'offrir simplement le spectacle de notre misère», déplorent Yahia Bouchakour et Ramdane Boufatis, véritables chevilles ouvrières dans ce service.
Pendant leur tâche, ces agents, qui ne lèvent quasiment pas la tête durant leur vacation, de par la cadence effrénée du travail, sont épaulés, reconnaissent-ils, par plusieurs jeunes filles diplômées qui y exercent dans le cadre du filet social, notamment de l'IAIG (Indemnité pour activités d'intérêt général). Les souffrances de ces agents, dont l'expérience varie de 10 à 30 ans, avec un impact inévitable sur le citoyen, sont d'autant plus ardues tant ils font souvent l'objet de reproches, voire d'outrages de la part de personnes parmi les innombrables demandeurs de pièces d'état civil.
Le personnel de ce service est non seulement exaspéré par l'exiguïté du lieu de travail, mais aussi par la forte voire abusive demande de ces documents. L'affluence permanente que connaît l'état civil de la mairie de Draâ Ben Khedda est due en outre aux débrayages sporadiques dans des communes de la région, comme ce fut le cas récemment de l'APC de Sidi Naâmane, relevant de la daïra de Draâ Ben Khedda, fermée par les villageois pendant une quinzaine de jours. «Il faut reconnaître aussi que de nombreux citoyens viennent de Tizi Ouzou, fuyant l'état civil de cette mairie, sans cesse débordé, pour, notamment, la légalisation de multiples documents chez nous», fera remarquer en outre Yahia Bouchakour, responsable au service de l'état civil de Draâ Ben Khedda.


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