Algérie

"LE SERMENT"


Résumé : Djamila passe de la tristesse à la joie. Elle pleure ses parents. Le sourire revient lorsqu'elle est avec sa s?ur et son neveu. Le temps passe sans qu'elle ne songe à rentrer chez elle. Plus rien ne semble avoir d'importance. Lorsque le bébé tombe malade, Djamel ne la prévient pas. Elle ne s'inquiète pas de ne pas lui parler. C'est par hasard qu'elle l'apprend par son fils. Sa belle-mère n'est pas tendre avec elle. Elle lui affirme que si elle tarde, elle ne reverra plus sa fille.-Il faut que j'y aille. Ma fille est mal. Ils ne savent même pas ce qu'elle a.
- Inchallah khir. N'aies pas peur. Elle va s'en sortir, la rassura Lynda. Elle tient de toi sa force. Tu peux rentrer tranquille, tu vas la trouver en forme.
- Ce n'est pas ce qu'a dit ma belle-mère. Elle n'a pas l'habitude de parler pour rien. Finalement, elle avait raison, reconnaît Djamila, en essuyant ses larmes. Je suis une mauvaise mère. S'il arrive malheur à ma fille, je ne me le pardonnerai jamais.
Elle ramassa ses affaires rapidement. Lynda lui remit le numéro d'une amie.
- N'oublie pas de m'appeler.
Djamila le lui promit. Elle prit sa s?ur et son neveu dans ses bras et les embrassa. Toutes deux pleuraient, ne supportant pas cette séparation imprévue.
- Je prie pour qu'elle soit guérie à ton arrivée.
- Inchallah. Prions. Je ne veux pas perdre quelqu'un. Pas ma fille.
- Je t'en prie, ne me laisse pas sans nouvelle. Ne m'oublie pas.
- Tu as mon numéro, lui rappela Djamila. Si je suis dépassée, tu sais où me joindre.
Amel à qui elle avait demandé de la déposer à l'aéroport arriva. Djamila les serra une dernière fois dans ses bras puis monta dans la voiture.
- Bonjour. Tu es bien nerveuse et inquiète, dit Amel.
- Je ne veux pas perdre ma fille. Je me suis reposée sur Djamel. Tu te rends compte qu'il ne m'a pas appelée. S'il arrive malheur à ma fille, j'en mourrai.
- Cela n'arrivera pas. Sois positive. Les bébés sont plus forts qu'ils ne paraissent. Le temps me donnera raison. Je te le jure. Je vous appelle ce soir. Fais bon voyage.
Elle la déposa comme prévu à l'aéroport. Ayant un billet ouvert, elle partit dans le prochain vol. Lorsqu'elle arriva, personne ne l'attendait à l'aéroport même si elle avait demandé à Amel d'informer sa famille. Elle prit un taxi et rentra à la maison. Ses beaux-parents l'accueillirent avec soulagement et la rassurèrent. Salem à qui elle avait beaucoup manqué courut vers elle et ne la lâcha plus.
- Amel est sous traitement. Ils ont découvert qu'elle avait une méningite. Elle est hors de danger maintenant.
- Dieu soit loué. À quel hôpital se trouve-t-elle ' Je veux la voir. Où sont les clefs de la voiture '
Meriem les lui donna et lui recommanda de conduire prudemment. Djamila embrassa son fils et promit de ne pas tarder. Elle se rendit à l'hôpital, situé à quelques kilomètres. Djamel était dans le couloir et faisait des signes de la main à travers la vitre d'une petite chambre. Il cessa de sourire en la voyant. Djamila fondit en larmes en voyant Amel toute faible dans le lit mais son sourire l'emplit d'espoir.
- Mon petit c?ur, bats-toi. Accroche-toi. Maman est là. Qu'a dit le médecin ' Comment la trouves-tu par rapport à hier ' Aux autres jours '
- Elle est sous sérum comme tu le vois, car elle refusait de boire. Ils ont commencé le traitement antibiotique. D'après le pédiatre, elle devrait vite s'en remettre. Inchallah elle n'aura pas de complication.
- Qu'Allah la protège, souhaita Djamila avant de s'adresser à sa fille qui continuait de sourire. Cela se soigne bien. Il n'y a pas de raisons pour que tu aies des complications. Dans quelques jours, tu rentreras à la maison. Ma chérie, je ne te quitterai plus. Plus jamais. Je te le jure, je te le promets. Je ne vous quitterai plus, promit-elle à Djamel en se rapprochant de lui. Je sais que tu étais fâché. Mais me voilà de retour. Tu as tout affronté seul.
- Oui. Ç'aurait été plus facile avec toi.
- Suis là maintenant, dit-elle alors qu'il la prenait dans ses bras et soupirait, soulagé de la retrouver, conscient de l'importance qu'ils avaient pour elle. On affrontera tout ensemble, le pire et le meilleur.
- Le pire, on l'a vécu. Il nous reste le meilleur, inchallah. Prions pour qu'elle s'en remette vite.

À SUIVRE
[email protected]
Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)