Les meilleurs du monde, soit 24 équipes sont en compétition dans le championnat du monde qui se déroule du 11 au 27 janvier 2013, pour la première fois accueillies par l'Espagne. En attendant cette finale qui s'annonce palpitante, la sélection algérienne ferme le classement de son groupe.
Ça fume du côté de nos handballeurs. Aucun réglage après la seconde rencontre n'est venu relancer la machine. Les écarts de buts sont énormes. Ils indiquent, bien que l'on est encore loin, de la performance attendue. Devrions-nous nous habituer à de pareils résultats tant au niveau de cette discipline que des autres qui ont eu, elles aussi, à connaître un même tableau. Le handball serait-il au bout du rouleau ' C'est la question que s'est posée hier un journaliste espagnole, étonné par la prestation des nôtres... Il n'arrive pas à comprendre pourquoi ce patinage presque artistique sur le terrain ' Les buts inscrits par leur équipe n'étaient pas d'une grande technicité, «ils s'amusaient presque les nôtres, ils avaient profité de la faiblesse des tirs et du positionnement tactique de l'équipe algérienne pour foncer droit aux buts... Il y avait un cafouillage. A aucun moment les nôtre n'étaient inquiétés, nous savons que l'Algérie était une équipe redoutable, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. Nous aurions aimé travailler, avoir en face une équipe plus structurée pour rendre la partie plus attirante mais». Les vis-à-vis, nous dira-t-on sont plus expérimentés. Et le chef d'orchestre l'avait bien annoncé la vielle de la rencontre, ne pas espérer une victoire face à la Croatie, c'est déjà, un acte de pessimisme que reçoivent les joueurs avant le match. Ils s'engagent donc avec cette idée. Demain, lors du bilan de cette participation, à quoi faut-il s'attendre comme motifs ' Chacun ira de sa propre cuillère et versera ce qu'il pourra juger comme plausible pour convaincre. Or, ce n'est pas la première fois qu'une telle affiche vient nous aveugler. Curieux et même un peu pressé de connaître les motifs, les ratages de ces premiers pas. Que dirions-nous des Tunisiens qui ont fait traîner les Français sur le terrain avant de concéder une défaite, mais une défaite (30-27) qualifiée par nombreux spécialistes, d'honorable au regard de l'écart de buts et surtout de la technique déployée tout au long de la partie. La France ne s'est pas imposée, elle a eu du mal à s'en sortir de la spirale imposée par leurs adversaires maghrébins. Les champions olympiques et du monde en titre ont été menés à plusieurs reprises avant de mettre un coup d'accélérateur en fin de match, détruisant les espoirs de leur premier adversaire dans le groupe A à Granollers. Faut-il croire que c'est le souvenir de 2005, du Mondial organisé dans leur propre pays, qui a dû envahir l'esprit des handballeurs tunisiens à la 41e minute du match, ce samedi soir, lorsqu'ils ont inscrit le point leur permettant de mener de trois points face à l'ogre français (18-21). Plusieurs avis se sont succédé, des avis qui mettent sur le podium cette équipe tunisienne qui sauvent l'honneur du continent. «Il y a huit ans, la Tunisie n'avait pas seulement égalé la meilleure performance de son continent dans la compétition (réalisée en 2001 par l'Egypte) en terminant quatrième du classement général. Elle avait aussi (surtout) dominé une poule dans laquelle se trouvait déjà la France, qu'elle avait déjà failli faire tomber (26-26). Les Bleus avaient ensuite pris le dessus en match de classement, empêchant de justesse la Tunisie de décrocher le premier podium africain de l'Histoire (26-25).» Voilà ce que disait un journaliste qui assurait la couverture de la rencontre. Deux rencontres restées dans les annales nationales. C'est dire que le goût revient rapidement aux papilles de l'effectif tunisien, qui mène (2-0) au bout de cinq minutes de jeu, mettant immédiatement les Français en alerte... Il faut compléter ce papier avec cette déclaration d'un professionnel en retraite, «les experts avaient conscience que la Tunisie n'était pas l'adversaire le plus accessible dans un groupe abordable constitué également de l'Allemagne, l'Argentine, du Monténégro et du Brésil, mais ils ne pensaient certainement pas avoir à cravacher autant pour éviter le piège qui aurait fait ressortir les fantômes du triste championnat d'Europe 2012». Pourquoi les nôtres sur ce terrain ' Jaloux, dira un supporter sur place à un journaliste espagnole, «nous ne méritons pas ces défaites mais nous sommes ici pour soutenir notre pays, point final. Nous sommes un peu habitués à ces défaites, dommage...»
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Posté Le : 15/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com