Algérie

Le sens des lettres dans le Coran



Le sens des lettres dans le Coran Par leur opposition, les mécréants prouvèrent que qu’en leur for intérieur ils étaient convaincus que le Coran était véridique car ils étaient désarmés face à son inimitabilité. La première facette de l’inimitabilité réside dans le Prophète élu pour l’appel. La deuxième réside dans l’utilisation des mêmes lettres et des mêmes expressions que les humains utilisent. Détaillons quelque peu ces deux points.Premièrement, le Prophète - paix et bénédictions de Dieu sur lui - ne lut guère ni n’écrivit de son vivant. Il n’apprit ni la lecture ni l’écriture. Il n’étudia ni la littérature, ni la poésie, ni la prose, ni la rhétorique, ni toute autre science de la scolastique etc. Néanmoins, il apporta des paroles totalement inimitables que personne parmi ceux qui étudièrent la rhétorique et y excellèrent ne purent apporter, ni apporter une sourate semblable. L’inimitabilité se révèle davantage dans l’affirmation de Dieu - Exalté soit-Il - dans le Coran que ces paroles ne sont guère les paroles de Mohammad - paix et bénédictions sur lui ; ce sont, en fait, des paroles qu’aucun illettré ne peut apporter. En effet, l’illettré est susceptible de prononcer les mots, il peut éventuellement agencer de la poésie, de la prose et de la prose rimée. Mais il ne peut en aucun cas citer les lettres qui constituent les mots. Si l’on demande à un individu qui n’a jamais appris à lire ni à écrire de sa vie et qui lui demande : qu’est-ce que c’est ? Il répond : ceci est un verre, par exemple. Si on lui demande d’épeler les lettres constituant le mot «verre», il ne saura pas répondre car il n’a jamais appris à lire ni à écrire. Puis, Dieu prend ces lettres inconnues d’un illettré et fait en sorte que le Prophète les prononce et les inclut dans le Coran disant : «alif...lâm...mîm...kâf...hâ...yâ...`ayn...sâd» pour mieux prononcer l’inimitabilité et le défi. Mohammad est un Prophète illettré et ne peut en aucun cas connaître le nom de ces lettres, ce qui confirme que ces paroles ne sont pas celles de Mohamed - paix et bénédictions sur lui - car si ces paroles étaient les siennes alors qu’il n’avait jamais su lire ni écrire de sa vie, il lui serait impossible de connaître le nom des lettres qui ne sont connus et ne peuvent être cités que par un homme sachant lire et écrire. Passons maintenant au deuxième point à savoir l’utilisation des mêmes lettres et des mêmes termes utilisés par les hommes dans un style et pour exprimer des sens dont les hommes sont incapables. Il s’agit là d’un miracle et d’un défi dans la mesure où quand on souhaite mettre en valeur l’habileté d’un artisan dans un domaine quelconque, on ne prend pas des matériaux différents pour comparer entre deux artisans. Si l’on veut déterminer le couturier le plus habile, on ne prend pas de la soie, du coton et du lin que l’on donne à trois artisans différents afin de comparer leur production. En effet, on ne pourra jamais comparer entre eux car le vêtement en soie sera nécessairement le meilleur car sa matière première surclasse les autres matériaux. L’habileté se révèle lors de l’utilisation d’une même matière première, quand on donne à tous les concurrents du coton ou de la soie ou de la laine si bien que les éléments de base de l’objet sont identiques, équivalents de telle sorte qu’elle n’influe pas sur la qualité qui ne provient alors que de l’artisan uniquement. Ainsi, Dieu - Exalté soit-Il - a-t-Il voulu nous démontrer en premier lieu que le Coran n’est éloquent que parce qu’il émane de Lui, sa métière première n’appartient pas à une catégorie supérieure à celle des hommes. Au contraire, elle est de la même nature que la parole des hommes. Les lettres sont les mêmes et les mots sont ceux que vous employez. Et Celui Qui les a surclassé au défi c’est Dieu - Exalté soit-Il - si bien qu’ils n’ont rien pu produire de comparable. Ceci est la preuve que c’est l’artisan qui est différent et c’est ce qui fait la grandeur du défi. En effet, la différence est celle qui existe entre la Puissance de Dieu - Exalté soit-Il - et la puissance des hommes. Dans le domaine de la rhétorique (balâghah), quand nous disons que telle chose est éloquente et que nous disons que les arabes étaient connus pour leur éloquence et la pureté de leur langue, cela signifie que l’éloquence est le fait d’énoncer une parole qui convient parfaitement à la situation où elle est dite et remplissant tous les critères de la correction sachant que les piliers de l’expression sont l’absence de tout antagonisme entre les lettres i.e. que les mots soient harmonieux et qu’ils ne violent pas les principes linguistiques et qu’ils ne soient pas complexes. A suivre...


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