Sous la présidence de Abdelkader Bensalah et en présence des ministres des Finances, Abderrahmane Raouya, et des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, le Conseil de la Nation a tenu, hier après-midi, une séance pour voter la loi de finances 2019.Etaient également présents à cette séance les ministres de la Jeunesse et des Sports, de l'Agriculture de la Pêche et du Développement rural, de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville et des Travaux publics et des Transports.
Cette séance ne visait qu'à conférer un caractère solennel à un document-programme décidé bien avant son arrivée à l'APN puis à l'institution que dirige Bensalah. En fait, nos sénateurs ont agréé, pour leur part, la loi qui va régir sur les plans économique, social et financier notre vie jusqu'à la fin de l'année 2019.
Dans son intervention complémentaire, le président de la Commission des affaires économiques et financières du Sénat a résumé les interventions des titulaires du mandat de la Haute Chambre en 22 points.
Effectivement, certains points ont un lien direct avec le quotidien du citoyen. Mais d'autres ne sont que démagogiques qui n'ont aucune assise stratégique bénéfique à long terme pour le pays. «Existe-t-il des chiffres prévisionnels sur le chômage pour cette année», lit-on parmi ces questions.
Les sénateurs seraient-ils moins informés que le simple citoyen ' Un autre sénateur propose de communiquer au peuple les montants consentis par le gouvernement s'agissant de la subvention de l'énergie. «Pourquoi ne sont pas mentionnées les sommes consacrées à la garantie de l'approvisionnement en énergie dans les lois de fiances de 2018 et 2019 '» rapporte le président de la Commission des affaires économiques et financières.
Une question émise beaucoup plus pour soutenir le gouvernement. Mais cet élu omet de signaler que ces montants sont des sommes qui proviennent des caisses de l'Etat, pas d'ailleurs. De leur côté, les membres de la Commission des affaires économiques et financières ont résumé leurs propositions ou remarques en 24 points.
Le ministre a abordé dans sa réponse un sujet sensible qui concerne la vie des citoyens. Il a, en effet, affirmé que l'inflation enregistrait durant les 9 premiers mois de 2018, 5,5%, taux enregistrés dans la loi complémentaire, pour descendre à la fin de l'année à 4,45%. Ce gain est peut-être un acquis mais n'oublions pas que pour 4 années cela constitue plus de 20% du pouvoir d'achat des retraités, par exemple, qui s'érode alors que le Smig n'a pas augmenté depuis plus de 10 ans.
Abachi L.
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Posté Le : 29/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abachi L
Source : www.lesoirdalgerie.com