Algérie

Le secteur urbain El-Makkari fait la guerre aux décharges sauvages



Le secteur urbain El-Makkari fait la guerre aux décharges sauvages
Pour maintenir un environnement propre, en plus du passage régulier du camion destiné à la collecte des ordures ménagères fixée à 10 heures du matin, un autre service « après collecte » entame régulièrement sa tournée, l'après-midi, à partir de 16 heures. En plus des 70 balayeurs qui sillonnent quotidiennement les îlots pour nettoyer les artères des cités relevant du secteur urbain El-Makkari, le service d'hygiène et d'assainissement vient d'être renforcé par 53 agents affectés dans le cadre du nouveau dispositif d'intervention chargés surtout de traiter les abords des routes et des périphériques encombrés par les talus de terre et autre déchets. Les premières opérations ont touché la cité « Haï Zitoun, à la limite du 3ème boulevard périphérique, juste devant l'école Mazari où a été relevée l'existence de décharges sauvages. « L'intervention est immédiate quand un point noir est signalé par le préposé au service d'hygiène », a expliqué le nouveau délégué de ce secteur urbain qui administre de grands quartiers, comme celui de Bel Air, les Castors, St Eugène, Les Oliviers (Haï Zitoun), jusqu'à la limite de la Cité Bon Accueil, dans le secteur voisin d'Es-Seddikia (ex-Gambetta).A ce sujet, les terrains vagues seront clôturés, rappelle-t-on. Sur un autre plan, pour maintenir un environnement propre, en plus du passage régulier du camion destiné à la collecte des ordures ménagères fixée à 10 heures du matin, un autre service « après collecte » entame régulièrement sa tournée, l'après-midi, à partir de 16 heures pour débarasser les trottoirs des déchets jetés par une catégorie de citoyens qui ne respectent pas les horaires de la collecte matinale. « Nous avons adopté une méthode de travail afin de responsabiliser les agents et cadres affectés dans chaque cité. Le suivi et le contrôle des opérations a été institué pour chaque type d'intervention, a signalé le délégué qui a pris option pour la remise en état de l'éclairage public, quartier par quartier. Actuellement, c'est la Cité Djamel qui fait l'objet de travaux de rénovation des points lumineux. Là aussi, un agent a été responsabilisé pour suivre au jour le jour et évaluer l'état de l'éclairage public dans le territoire du secteur urbain. Pour lutter contre la pollution de l'environnement, des dispositions ont été prises afin de sanctionner les auteurs. D'ailleurs, une mise en demeure vient d'être adressée à un fabricant de margarine pour n'avoir pas respecté les règles d'hygiène, en jetant les emballages et d'autres déchets à l'extérieur de ses locaux.


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