Algérie

Le secteur privé pointé du doigt



Le secteur privé pointé du doigt
En 2016, le nombre de "11.187 travailleurs non déclarés à la sécurité sociale" a été recensé par les services de l'Inspection du travail, "6.520 d'entre eux ont pu être régularisés". Ces chiffres sont avancés par Mourad Yataghène, responsable du contrôle des conditions du travail au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale (MTESS), qui était hier l'Invité de la rédaction de la radio chaîne 3 de la Radio algérienne.En 2016, le nombre de "11.187 travailleurs non déclarés à la sécurité sociale" a été recensé par les services de l'Inspection du travail, "6.520 d'entre eux ont pu être régularisés". Ces chiffres sont avancés par Mourad Yataghène, responsable du contrôle des conditions du travail au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale (MTESS), qui était hier l'Invité de la rédaction de la radio chaîne 3 de la Radio algérienne.
"Durant cette période, nos services ont effectué plus de 250.000 visites qui ont touché plus de 3 millions travailleurs", précise M. Yataghène qui assure que "ces chiffres sont réels et reflètent l'activité de contrôle de son organisme". Sur la question des travailleurs étrangers qui opèrent en Algérie, l'invité de la chaîne 3 affirme que "la quasi-totalité active de manière régulière".
Cependant, ajoutera-t-il, durant le premier semestre 2017 "nous avons trouvé 1.710 employés étrangers en infraction avec la loi, notamment des Chinois et des Subsahariens". Concernant les infractions commises par les employeurs, M. Yataghène, indique que durant l'année précédente, les services de l'Inspection du travail ont relevé "3.464 infractions". Il prévient que la "non déclaration des travailleurs par l'employeur expose son hauteur à de lourdes sanctions, et ce, conformément au code pénal. La loi de finance 2017 prévoit des sanctions lourdes, entre 200.000 et 400.000 dinars.
En cas de récidive ça peut aller jusqu'à 1 million de dinars par travailleur non affilié", a-t-il averti. Par ailleurs, l'invité de la chaîne 3 précise que la "plupart de ces infractions ont été relevées dans le secteur privé, notamment au niveau des petites et très petites entreprises. Les grandes sociétés ont les traditions de gestion et assurent généralement leurs travailleurs", soulignera-t-il. Il estime que le gros du travail de contrôle devrait se situer au niveau des entreprises comptant moins de 10 employés. "C'est là que nous focalisons nos contrôles", conclu M. Yataghène.
"Durant cette période, nos services ont effectué plus de 250.000 visites qui ont touché plus de 3 millions travailleurs", précise M. Yataghène qui assure que "ces chiffres sont réels et reflètent l'activité de contrôle de son organisme". Sur la question des travailleurs étrangers qui opèrent en Algérie, l'invité de la chaîne 3 affirme que "la quasi-totalité active de manière régulière".
Cependant, ajoutera-t-il, durant le premier semestre 2017 "nous avons trouvé 1.710 employés étrangers en infraction avec la loi, notamment des Chinois et des Subsahariens". Concernant les infractions commises par les employeurs, M. Yataghène, indique que durant l'année précédente, les services de l'Inspection du travail ont relevé "3.464 infractions". Il prévient que la "non déclaration des travailleurs par l'employeur expose son hauteur à de lourdes sanctions, et ce, conformément au code pénal. La loi de finance 2017 prévoit des sanctions lourdes, entre 200.000 et 400.000 dinars.
En cas de récidive ça peut aller jusqu'à 1 million de dinars par travailleur non affilié", a-t-il averti. Par ailleurs, l'invité de la chaîne 3 précise que la "plupart de ces infractions ont été relevées dans le secteur privé, notamment au niveau des petites et très petites entreprises. Les grandes sociétés ont les traditions de gestion et assurent généralement leurs travailleurs", soulignera-t-il. Il estime que le gros du travail de contrôle devrait se situer au niveau des entreprises comptant moins de 10 employés. "C'est là que nous focalisons nos contrôles", conclu M. Yataghène.


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