C’est dans un climat de crise économique où les pouvoirs publics
perdent la capacité de financement et de développement des transports
en commun et devant la déficience financière des entreprises
publiques qu’est intervenue la levée du monopole de l’Etat sur
l’activité des transports collectifs et son ouverture à l’investissement
privé en 1988.
Passant par une phase d’ouverture totale, voire débridée, du
marché des transports urbains de voyageurs on assiste actuellement à
une étape de re-réglementation suivant les recommandations de la
Banque Mondiale qui préconisent une régulation du marché par une
concurrence encadrée par le biais des appels d’offre pour la
concession des services de transport urbain de voyageurs. C’est
précisément dans cette phase de transition que nous cherchons à
mieux connaitre la situation et le fonctionnement actuel des opérateurs
privés du transport urbain de voyageurs exerçant dans la ville d’Alger,
tout comme il s’agit de cerner leurs positions vis-à-vis des réformes
du secteur envisagées par les autorités publiques.
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Posté Le : 20/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Chabane Lila
Source : Les cahiers du CREAD Volume 30, Numéro 109, Pages 89-120