S?il est un secteur qui n?a pas connu une évolution notable, c?est bien le secteur industriel qui, au regard du taux d?occupation qui lui échoit et qui ne flirte pas avec les 8% de la population active, occupe, il faut le dire, une place insignifiante à Oum El Bouaghi. D?ailleurs, les unités industrielles existantes, disséminées à travers les grandes daïras, telles Aïn M?lila, Aïn Beïda et Oum El Bouaghi, se comptent sur les doigts d?une main. Par ailleurs, la plus importante d?entre elles, la Cabam (Unité de cabines sahariennes), emploie un peu plus de 500 ouvriers, suivie de la Filab de Aïn Beïda et d?Eriad d?Oum El Bouaghi. Les autres unités, comme l?EMAB (menuiserie) de Aïn Beïda, Baticim d?Oum El Bouaghi, EAS (agrégats et sables), ne dépassent pas le cap des 200 ouvriers. Certes, il existe quelques entreprises privées qui contribuent dans une certaine mesure à réduire le chômage, mais elles n?emploient que très peu d?ouvriers. Toutefois, certaines Sarl, comme la maison d?édition Dar El Houda de Aïn M?lila, emploient un nombre appréciable de travailleurs. Les autres entreprises, telles les limonaderies, les minoteries, les laiteries et celles chargées de la transformation de certains produits, emploient un nombre infime d?ouvriers. Ce qu?il faut regretter par-dessus tout, c?est la fermeture de certaines unités, et ce, après de drastiques dégraissements. Ainsi en a-t-il été pour l?unité Ecotec de Aïn Beïda ou l?Elatex de Meskiana. Cette dernière employait un peu plus de 400 ouvriers en activité, avant de connaître une importante compression des effectifs, puis une fermeture définitive. Aujourd?hui, Meskiana souffre grandement du manque d?investissements générateurs d?emplois. Lors de la décennie passée, beaucoup de bruit courait quant à la mise en place d?unités agroalimentaires, d?autant que la vocation de la région s?y prête. En effet, pourquoi ne pas projeter la construction d?une conserverie et d?une laiterie dans la région ?A l?heure où l?Etat s?occupe d?autres secteurs, tels l?habitat, les routes, la santé, l?éducation, il appartient aux investisseurs privés, notamment ceux qui ont bénéficié d?assiettes de terrain dans les zones industrielles ou les ZAD (zones d?activité) de créer des entreprises capables d?offrir du travail et ce faisant, résorber le chômage que connaît la wilaya d?Oum El Bouaghi. A rappeler que la région dispose de deux zones industrielles, la première à Aïn M?lila et la seconde à Aïn Beïda ; quant au nombre des ZAD, il dépasse les 20. Il reste que leur exploitation n?a pas atteint le niveau souhaité, autrement dit servir à créer des postes de travail et contribuer à l?essor de la région. D?autant que les autorités en place ont attribué à tour de bras des centaines de lots, destinés à recevoir des projets industriels. Alors, aux investisseurs convaincus de s?y impliquer pour amorcer un développement durable et créateur de richesse.
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Posté Le : 23/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : L. Baâziz
Source : www.elwatan.com