Le secteur de la pêche s'attaque à l'informelAlors qu'il n'a enregistré que 22 millions DA d'investissement en dix ans

Le commerce informel, qui gangrène l'économie nationale, touche aussi le secteur de la pêche. Et cela n'est pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat du citoyen.Le commerce informel, qui gangrène l'économie nationale, touche aussi le secteur de la pêche. Et cela n'est pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat du citoyen.
La sardine à 400 DA, la crevette à partir de 1.200 DA le kg, tels sont les prix appliqués par les revendeurs des fruits de la mer. Pour remédier à cette situation et organiser de façon définitive cette
activité, l'Etat compte réaliser quatorze marchés pour la vente en gros de poissons au niveau des wilayas du littoral.
Selon le président de la commission nationale de la pêche, Hocine Bellout, le commerce informel du poisson représente actuellement 40% du poisson vendu seulement à Alger. La décision de création de ces marchés permettra également le contrôle des produits maritimes avant leur commercialisation. La création de ces marché boostera peut être les investissements dans ce secteurs. De 2002 à 2012, l'Andi n'a enregistré que 290 projet de pêche et seulement 15 en aquaculture pour des montants respectifs de 19.411 millions DA et 3.387 millions DA.
Il faut le dire que le secteur de la pêche et des ressources halieutiques, selon les chiffre de l'Andi, produit annuellement environ 150.000 tonnes constituée de petits pélagiques sardines et anchois avec une moyenne d'exploitation de 2.2 millions de hectares sur l'ensemble de la superficie sous juridiction nationale estimée à 9,5 millions de hectares.
L'aquaculture naissante produit 500 tonnes. La consommation actuelle est estimée à 4,58 kg/hab/an. La production aquacole et continentale annuelle estimée à 2.154 t. Les importations de l'Algérie se sont établis à 18 200,94 tonnes (soit 2.038,22 millions DA ou 31,38 millions USD - année 2009). Les exportations ont été estimées à 3121,6 tonnes (soit 975,68 millions DA ou 15,11 millions USD - année 2009).
La flottille nationale de pêche qui est passé durant les dix dernières années de 2.000 à 4.000 bateaux est dotée d'une capacité de capture du poisson de 108.000 tonnes par an, selon M. Bellout. Le président de la commission nationale de la pêche a salué par ailleurs l'amélioration des conditions sociales des différents acteurs dans cette activité avec l'entrée en vigueur en mars dernier de la nouvelle réglementation
sur la protection sociale des professionnels qui a pris en compte les spécificités des différents métiers (pêcheur, marin et technicien). En Algérie, quelque 50.000 personnes activent dans le secteur de la pêche dont 60% à 70% ont moins de 40 ans sans compter les travailleurs occasionnels, selon les données de la commission qui prévoient de nouveaux recrutements et des formations.
La sardine à 400 DA, la crevette à partir de 1.200 DA le kg, tels sont les prix appliqués par les revendeurs des fruits de la mer. Pour remédier à cette situation et organiser de façon définitive cette
activité, l'Etat compte réaliser quatorze marchés pour la vente en gros de poissons au niveau des wilayas du littoral.
Selon le président de la commission nationale de la pêche, Hocine Bellout, le commerce informel du poisson représente actuellement 40% du poisson vendu seulement à Alger. La décision de création de ces marchés permettra également le contrôle des produits maritimes avant leur commercialisation. La création de ces marché boostera peut être les investissements dans ce secteurs. De 2002 à 2012, l'Andi n'a enregistré que 290 projet de pêche et seulement 15 en aquaculture pour des montants respectifs de 19.411 millions DA et 3.387 millions DA.
Il faut le dire que le secteur de la pêche et des ressources halieutiques, selon les chiffre de l'Andi, produit annuellement environ 150.000 tonnes constituée de petits pélagiques sardines et anchois avec une moyenne d'exploitation de 2.2 millions de hectares sur l'ensemble de la superficie sous juridiction nationale estimée à 9,5 millions de hectares.
L'aquaculture naissante produit 500 tonnes. La consommation actuelle est estimée à 4,58 kg/hab/an. La production aquacole et continentale annuelle estimée à 2.154 t. Les importations de l'Algérie se sont établis à 18 200,94 tonnes (soit 2.038,22 millions DA ou 31,38 millions USD - année 2009). Les exportations ont été estimées à 3121,6 tonnes (soit 975,68 millions DA ou 15,11 millions USD - année 2009).
La flottille nationale de pêche qui est passé durant les dix dernières années de 2.000 à 4.000 bateaux est dotée d'une capacité de capture du poisson de 108.000 tonnes par an, selon M. Bellout. Le président de la commission nationale de la pêche a salué par ailleurs l'amélioration des conditions sociales des différents acteurs dans cette activité avec l'entrée en vigueur en mars dernier de la nouvelle réglementation
sur la protection sociale des professionnels qui a pris en compte les spécificités des différents métiers (pêcheur, marin et technicien). En Algérie, quelque 50.000 personnes activent dans le secteur de la pêche dont 60% à 70% ont moins de 40 ans sans compter les travailleurs occasionnels, selon les données de la commission qui prévoient de nouveaux recrutements et des formations.