Le secteur de l'énergie solaire à la traîne

Avec son immense désert, l'Algérie, un pays fortement ensoleillé, a tous les atouts pour devenir un grand producteur d'énergie solaire et même un exportateur», a souligné Lakhdar Rabehi lors de son intervention à l'occasion de la journée d'études consacrée à ce thème qu'a organisée le centre Mina des recherches avec la collaboration de l'ODEJ de Relizane.«L'ère est à l'énergie renouvelable (solaire ou éolienne), elles sont inépuisables et non polluantes», a-t-il lancé, en ajoutant : «L'Algérie doit converger ses efforts pour se lancer réellement dans cette perspective pour l'instauration d'une nouvelle variante de ressources en mesure de booster son économie, surtout après les chutes récurrentes du coût du baril.» Selon lui, les réserves en silicium nouvellement découvertes dans la région de Mascara, estimées à plus de 6 millions de tonnes, constituent une grande opportunité pour se pencher sur cet investissement, surtout lorsqu'on sait que cette matière constitue l'élément de base pour la confection des plaques voltaïques.«On est appelés à profiter rationnellement de cette aubaine si l'on veut révolutionner notre industrie», a-t-il dit en précisant : «Certes l'Etat a consacré une enveloppe consistante pour ce créneau, mais il faut aussi vaincre le facteur temps, nous devons agir vite, nous sommes très en retard dans ce domaine».