Algérie

Le secteur de l'eau et de l'environnement revoit ses priorités



Le secteur de l'eau et de l'environnement revoit ses priorités
"La chute des prix du pétrole nous a impactés, de ce fait, nous sommes dans l'obligation de revoir nos priorités et redéfinir la stratégie du secteur. Certains projets seront gelés", a déclaré, hier, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement.Crise économique oblige, et à l'instar des autres départements ministériels, le ministère des Ressources en eau et de l'Environnement est dans l'obligation de revoir les priorités du secteur en matière de financement et de réalisations.Hier, Abdelouahab Nouri, ministre de tutelle, a annoncé devant les cadres du ministère, réunis en regroupement à Alger, que son secteur doit réorienter ses priorités et différer des projets afin de s'adapter à la nouvelle situation provoquée par la chute continue des prix du pétrole. "La chute des prix du pétrole nous a impactés, de ce fait, nous sommes dans l'obligation de revoir nos priorités et redéfinir la stratégie du secteur. Certains projets seront gelés", a-t-il dit, précisant que les projets importants ne sont pas concernés par ces coupes budgétaires. Il est évident que pour faire face à la complexité de la crise, certains projets prévus pour ce quinquennat passeront à la trappe. Néanmoins, le ministre rassure que plusieurs autres sont déjà réceptionnés ou le seront au cours des mois à venir. "Nous avons réceptionné trois grands barrages, à Khenchela, Jijel et Tipasa, ce qui améliorera nos capacités de réserve et portera le nombre de barrages à 75", a rappelé le ministre, ajoutant que neuf autres entreront en service sous peu. Le ministre a aussi focalisé son intervention sur l'amélioration du service public, réfutant, à l'occasion, toute augmentation des prix de l'eau. Sur un autre registre, il a estimé que la décision prise par les pouvoirs publics concernant la dépénalisation de l'acte de gestion est "un atout" qui "réconforte" les gestionnaires qui ont fait face, par le passé, "à des difficultés de gestion, dont certains ont même été condamnés". "Ils seront plus à l'aise dans leur travail. Ils ne seront plus inquiétés", a dit le ministre, ajoutant que cela est aussi "une manière de responsabiliser le gestionnaire pour aboutir à une gestion saine et transparente des budgets". Concernant la situation hydrique, M. Nouri a rappelé que les barrages ont atteint 70% de leur capacité de réserve, ce qui représente l'équivalent de deux années de consommation. Il a informé que le programme d'irrigation d'un million d'hectares de terre agricoles suit son cours. Un projet d'irrigation de 143 000 hectares a été lancé, dont 25 000 sont d'ores et déjà réceptionnés. Evoquant l'avant-projet de révision constitutionnelle, le ministre a salué les nouvelles dispositions inscrites dans la mouture, estimant qu'elle "répond aux attentes de tous les Algériens". Mohamed-Seghir Babès, président du Conseil national économique et social, qui été convié à la rencontre avec Abdelmadjid Sidi-Saïd, SG de l'UGTA, a salué l'inscription des orientations du Cnes dans la mouture de la nouvelle Constitution. M. Babès a informé qu'un institut dédié au développement durable dans le continent africain sera mis sur pied dans les semaines à venir à Alger.Mohamed Mouloudj




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