Algérie

Le schiste comme planche d'encensement des finances publiques



Le schiste comme planche d'encensement des finances publiques
Des défiances de certains citoyens préparent la riposte au projet d'Ouyahia de reprendre l'exploitation du gaz de schiste. L'Amérique d'Obama et de Donald Trump en misant sur la production du pétrole de schiste ont fait de leur pays, qui était classé premier importateur de pétrole au monde, l'un des trois grands producteurs avec une production de 11 millions de barils par jour.L'exploitation du gaz de schiste a évolué technologiquement et ne présenterait plus les mêmes désagréments à l'environnement. Dès lors, rien n'interdit à l'Algérie pour affronter efficacement la crise financière à exploiter les immenses gisements qu'elle possède, d'autant que les clignotants sont au rouge. Notre pays vient d'enregistrer un encourageant résultat relatif au déficit commercial durant les huit premiers mois de l'année en cours, cependant cela reste très insuffisant.
Ce déficit spécifique à une économie basée essentiellement sur la rente pétrolière, avec des prédispositions à devenir durable, à besoin d'être épaulé par d'autres ressources. Des progrès sont néanmoins, ces derniers temps, réalisés à la suite de la contraction des importations, afin de remédier au recul des revenus des exportations présumées couvrir nos besoins en biens alimentaires, en biens d'équipement agricole, industriel, en produits bruts, et en biens de consommation non alimentaire.
Le solde de la balance commerciale montre que l'Algérie consomme en importations plus qu'elle ne vend ses productions à l'étranger. Le tarissement du Fonds de régulation des recettes (FRR) ces dernières années est bien sûr résultant de la baisse des revenus pétroliers, depuis le deuxième semestre 2014, identiquement de la politique partielle de l'ouverture du commerce extérieur, sans que cette mesure ne profite aux exportateurs algériens.
La création de zones de libre-échange est de ce point de vue très instructive sur le déficit commercial qu'a engendré l'Algérie, pas seulement lorsqu'on sait que le taux de dépréciation du dinar par rapport aux deux monnaies principales que sont l'euro et le dollar, contribuent à pénaliser la balance commerciale de l'Algérie, particulièrement en l'absence d'une balance courante féconde.
Le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes algériennes nous indique que le déficit commercial de l'Algérie a reculé à 7,32 milliards de dollars sur les huit premiers mois de 2017 contre un déficit de 12,23 milliards de dollars sur la même période de 2016, soit une baisse de 4,91 milliards de dollars correspondant à une chute du déficit de 40,12%, plus loin dans le temps en 2016 le déficit commercial avait atteint 9,8 milliards de dollars rien que pour les cinq premiers mois de l'année, contre un déficit de 7,23 mds usd à la même période de 2015, soit une hausse du déficit de 35,5%. Toujours selon le CNIS, les exportations avaient reculé à 9,82 milliards de dollars sur la même période sus indiquée contre 15,39 milliards de dollars US sur la même période de 2015 soit moins 36,2%, autrement dit le recul avait été de 5,57 milliards de dollars/US.


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