Selon Amokrane, un projet de texte avec un document définissant la consistance d'un plan général d'aménagement des parcs sera remis prochainement au ministère de la Culture.Que signifie un schéma d'orientation stratégie en matière d'aménagement des parcs culturels 'C'est un document qui a pour mission d'identifier l'orientation pour les cinq parcs culturels en matière de conservation et d'exploitation des ressources. Cet instrument doit intégrer le schéma du secteur de la culture qui planifie la gestion des parcs à moyen et long terme, et qui, à la fin, cadre avec le schéma national de l'aménagement du territoire.En attendant la mise en ?uvre de cette vaste entreprise, sur quelle base, juridique notamment, fonctionnent aujourd'hui les parcs 'Jusqu'à maintenant, les cinq offices sont régis par les orientations contenues dans le décret de leur création et de gestion par rapport à l'exploitation, à la conservation... Celles-ci sont matérialisées par des plans d'action annuels. Notre mission à travers ce projet est de renforcer les missions des parcs, notamment par la mise en place de ce schéma d'orientation qui devrait servir de référence de base pour chaque parc. Ce schéma, bien évidemment, va être revu de façon cyclique. Le plan général d'aménagement est, quant à lui, beaucoup plus un outil opérationnel. Comment travailler sur le territoire ' Comment impliquer tous les intervenants pour mieux gérer, coordonner et exploiter les ressources du territoire ' Il faut savoir que dans le cadre de la loi 98-04 sur le patrimoine culturel, figurent des textes d'application dont certains portant sur les parcs culturels. Et parmi lesquels le plan général d'aménagement des parcs qui n'a pas encore été élaboré. C'est dans ce sens que nous ?uvrons. Et d'ici à la fin de la l'année, nous allons proposer au ministère de la Culture un projet de texte avec un document qui va définir la consistance d'un plan général d'aménagement des parcs. Il s'agit d'un texte opposable au tiers, parce qu'après son adoption, c'est l'ensemble des partenaires à l'intérieur du territoire qui devraient également s'impliquer.En plus de la culture, quels sont les autres secteurs qui interviennent à l'intérieur du parc 'Si l'on prend le volet de la biodiversité dont le mandat est connu et reconnu sur les deux plans, national et international, les secteurs-clés intervenants sont, entre autres, l'intérieur, l'agriculture, les forêts, les eaux, l'environnement qui constituent le premier cercle concentrique. D'autres secteurs d'activités sont également partie prenante, à l'image des affaires étrangères, du tourisme, de l'éducation, de l'habitat et de la communication.L'élaboration de ce plan prendra-t-elle comme référence les expériences étrangères 'Il y a, en effet, une série d'expériences ayant lieu en Algérie, si l'on prend pour exemple le travail fait par la Direction général des forêts qui gère un réseau de parcs naturels régionaux connus et reconnus depuis des années. Ou celles exercées sur le plan international comme la gestion des sites du patrimoine mondial de l'Unesco, l'Union internationale pour la conservation de la nature...Il y a aussi l'expérience des deux parcs du Tassili et de l'Ahaggar...Il y a beaucoup d'actions entreprises actuellement sur le terrain qui ont pour source d'inspiration le travail effectué au niveau de ces deux structures. C'est un retour d'expérience qui sera, sans nul doute, bénéfique pour les autres parcs.Quelle est la place de la population locale 'C'est le pivot de notre action. C'est avec elle que nous comptons mettre en ?uvre le schéma. La particularité des missions des parcs est d'allier la nature et la culture. Il ne s'agit pas de procéder à une protection du territoire en interdisant l'intervention de la population locale. La mobilité de l'homme dans les territoires est vitale et fondamentale.Autrement dit, vous comptez également sur la gestion ancestrale et traditionnelle des habitants...On parle beaucoup de la conservation traditionnelle. Malgré le développement extraordinaire des sciences, le retour aux pratiques de nos ancêtres est bénéfique pour la conservation des ressources naturelles et culturelles des parcs. Ce n'est pas à un habitant du Tefedest, dans l'Ahaggar, qu'on va apprendre, par exemple, à paître ses dromadaires, une pratique millénaire.
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Posté Le : 26/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A G
Source : www.horizons-dz.com