Le scandale des pénuries de médicaments

vitaux pour les patients se déroule dans un climat d'insouciance, voire même d'inconscience, au niveau de la principale autorité chargée du secteur de la Santé publique. La tromperie communément usitée est le dégagement de responsabilités sur des relais composant le circuit de la mise à disposition des médicaments aux malades. L'auto dédouanement des responsables est limpide.Les mensonges sont tellement gros qu'ils dépassent les possibilités d'ingurgitation de la couleuvre, et le drame, c'est que les bobards se répètent dans le temps, pour accuser tantôt les fabricants des médicaments produits localement, alors qu'ils sont privés des approvisionnements indispensables en matière première généralement importées ; et si les médicaments sont d'origine étrangère, leur rareté serait due «à des tensions d'origine internationale», pareillement comme excuses, ils évoquent des perturbations exogènes liées à des renouvellements de contrat avec des laboratoires étrangers qui ne se sont pas faits, sinon, l'infamie des ruptures de stocks est le résultat de bons commandes, qui ne seraient pas établis dans les temps impartis, diversement comme échappatoires se seront les distributeurs de gros de médicaments qui sont mis aux bancs des accusés.
Ce cafouillage sur les vrais tenants des implications pénalisant les malades qui n'ont plus accès aux médicaments essentiels est traité de manière superficielle par les autorités en charge de la santé publique, depuis plusieurs mois, pourtant les tourments des souffrants de pathologies chroniques affrontent les mêmes dysfonctionnements de l'appareil sanitaire national. Les thérapies sont généralement prescrites à vie, et quotidiennement, et toute cessation de prise des prescriptions médicamenteuses, peut s'avérer létale pour les malades, sinon sujette à des complications irréversibles. La «Ventoline» est absente sur le marché nous signalent des asthmatiques, ainsi que certains médicaments spécifiques aux thérapeutiques des allergies, notamment saisonnières, ou dues aux pollutions de notre environnement.
L'absence de la «Ventoline» qui favorise l'oxygénation de l'appareil respiratoire n'est pas un cas isolé, d'autres produits médicamenteux aussi essentiels que vitaux, pour les sujets atteints de maladies cardiovasculaires, ou de cancers, détractent la crédibilité de notre système de santé. Des patients et leurs familles perdent un temps fou à la recherche des remèdes qui leurs sont indispensables pour atténuer leurs souffrances ; d'aucuns usent de débrouillardises, d'autres font appel à la famille, aux connaissances pour se procurer leurs médicaments de l'étranger. Le problème récurrent des ruptures de stock des médicaments indispensables est un sujet d'intérêt national, qu'il faut absolument clarifier, en annihilant les écueils de quelque niveau qu'ils soient nichés.