Le scandale de trop : Tarek Arama, le président du CSC, démasqué

Contrairement à ses récentes déclarations, le président du CS Constantine, Tarek Arama n’avait sans doute jamais imaginé que sa dernière discussion avec son homologue de la JS Kabylie, était sur écoute. Car après avoir nié toutes les accusations portées contre lui par le patron des Canaris, Cherif Mellal, ce dernier a réussi à mettre en cause la sincérité de son collègue grâce à la diffusion d’un enregistrement vocal qui risque de faire couler beaucoup d’encre. Le contenu de l’enregistrement qui a submergé les réseaux sociaux, prouve que la discussion téléphonique entre les deux hommes, a bel et bien existé, durant laquelle, nous pouvons clairement identifier la voix de Tarek Arama, le président du CSC, ainsi que celle du patron de la JSK, Chérif Mellal, mettant ainsi, le premier responsable des Sanafir, qui est soupçonné d’avoir facilité la tâche aux Rouge et Noir, devant le fait accompli. Selon la discussion enregistrée avant cette fameuse rencontre décisive qui avait opposé le CS Constantine au désormais tenant du titre, l’USM Alger, le président constantinois, a en effet, tenté de mettre aux enchères le rendement de son équipe, dont, il a exigé sans aucun scrupule à son interlocuteur, une prime motivante au profit de son effectif afin de pouvoir tenir en échec les Algérois, tout en révélant au passage, que les adversaires envisagent effectivement, de corrompre ses joueurs pour lever le pied pendant le match, des accusations qui sont d’ailleurs, très graves non seulement contre ses propre joueurs du CS Constantine mais aussi à l’égard des dirigeants de Soustara. Ainsi, malgré la fin de ce championnat d'Ouedkniss, distingué par des scandales de tous genres, les polémiques ne sont visiblement pas arrivés à leur terme, au même moment que, les amateurs du football, appellent à la proclamation d’un championnat à blanc, au vu de toutes les dérives qui ont jailli toute au long de cette saison 2018/2019.