Le savoir-faire algérien mis en avant

La 3e édition de la semaine Algeria 2.0 s'est ouverte, hier, au cyberparc de Sidi Abdellah, à Alger. Plus de 40 ateliers et 7 concours y sont organisés du 12 au 17 du mois en cours pour mettre en évidence le savoir-faire algérien et inciter à investir dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. « Algeria 2.0, c'est surtout le networking car il y a beaucoup de partenariats qui se tissent à l'issue de l'évènement », a indiqué, hier, à Alger, le DG de Xmedia, Karim Embarek, l'un des deux principaux organisateurs de l'évènement. Des Algériens développent pour le compte d'entreprises ou de particuliers des produits, des solutions ou des programmes, a signalé le DG de Xmedia. Cette année, la tendance s'est inversée par rapport aux précédentes éditions puisque les participants algériens sont plus nombreux, soit plus de 80%, selon l'organisateur. Mais les investisseurs algériens dans les TIC restent encore timides. « C'est pourquoi, nous leur offrons l'opportunité de montrer leur savoir-faire », a indiqué Embarek. Algeria 2.0 est une série d'évènements dans le domaine des technologies de l'information et de la communication et du web. Il s'agit de vulgariser l'utilisation des TIC et du web. L'évènement, organisé par Xmedia et l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques, vise la participation des TIC dans l'économie. De ce fait, il est l'intermédiaire entre les spécialistes et les futurs investisseurs dans le domaine, a expliqué Embarek. En somme, l'évènement est une succession de thématiques qui serviront à un porteur de projet, à un chef d'entreprise ou à un étudiant à bien ficeler son projet TIC. Des partenariats sont envisagés avec des universités tunisiennes et marocaines. D'ailleurs, cette édition verra le lancement de deux concours maghrébins entre le 15 et 17 du mois en cours : BeMyApp National et Start-up Weekend Women Maghreb avec la participation d'équipes composées d'Algériens, de Marocains, de Tunisiens et de Libyens. Le but est de créer des start-up maghrébines.