Après avoir organisé une série d'actions devant le siège de la Direction de l'éducation et face au mutisme de cette dernière, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation, (Satef), a rendu publique, hier, une déclaration dans laquelle il dénonce la politique du silence et de la fuite en avant du directeur de l'éducation quant aux revendications des travailleurs de l'éducation. En effet, le Satef a estimé, dans sa déclaration, que le directeur de l'éducation est dans l'incapacité d'ouvrir des voies du dialogue avec les représentants syndicaux du Satef.Face à cette situation, lit-on dans le document, le Satef a décidé de solliciter le wali de Tizi Ouzou, en sa qualité de premier responsable de la wilaya. "Nous avons demandé une séance de travail afin de soulever et de transmettre toutes les inquiétudes d'un partenaire social soucieux et consciencieux qui pense à la scolarisation de l'élève et à son droit garanti par la Constitution", écrit le Satef, tout en considérant que cette démarche est la dernière option pour répondre aux demandes soulevées.
Dans ce sillage, le Satef a demandé une commission d'enquête ministérielle pour enquêter sur le fonctionnement des différents services de la Direction de l'éducation, surtout le bureau de l'enseignement primaire. Et enfin, le Satef a appelé ses adhérents à serrer les rangs pour lancer un grand mouvement de protestation dans le cas où aucune solution réelle ne serait trouvée aux revendications soulevées. À rappeler que les membres du conseil de wilaya du Satef avaient organisé, mercredi dernier, un rassemblement devant la Direction de l'éducation de Tizi Ouzou.
Ils ont notamment dénoncé les promesses non tenues de la Direction de l'éducation de Tizi Ouzou à savoir régler la situation financière des travailleurs du secteur de l'éducation avant de la fin de l'année 2021. Ils ont également dénoncé la mauvaise gestion du bureau de l'enseignement du primaire à la Direction de l'éducation et soulevé le cas des superviseurs dans les CEM et lycées, obligés, par la Direction de l'éducation, de tenir des permanences durant les vacances et les jours fériées ainsi que le cas des ouvriers professionnels qui assurent de nombreuses tâches dans les établissements scolaires, à temps plein pour un salaire de 18 000 DA/mois, seulement !
K. Tighilt
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Posté Le : 10/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kouceila TIGHILT
Source : www.liberte-algerie.com