Algérie

Le SAP maintient le mot d'ordre de grève illimitée



C'est du moins ce qu'affirme une note de la direction des ressources humaines du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, datée du 4 avril, et adressée à  la Fédération nationale des travailleurs de la santé UGTA. «La promulgation est imminente. Elle sera faite demain ou après-demain», annonce M. Rouabia, secrétaire général de la fédération.
Toutefois, ces assurances institutionnelles ne sauraient faire reculer le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). De cette note, les «frondeurs» en avaient eu vent. Seulement, cela n'ébranle pas d'un iota leur détermination à  aller vers la grève nationale et illimitée, prévue pour le 11 avril prochain. «Nous étions parfaitement au courant de ces correspondances», confie M. Ghachi, secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux. «Toutefois, faut-il rappeler que cela fait 3 semaines que la tutelle annonce sa publication. Le ministre en personne a d'ailleurs récemment assuré que cela serait effectué dimanche dernier. Mais comme vous pouvez voir, rien n'a encore été officialisé», déplore M. Ghachi.
D'autant plus que ce qui est redouté par les paramédicaux est le contenu même du statut à  promulguer, qui, même dûment approuvé, est apte à  modification après négociations. «Nous avons eu, tout comme la fédération, différentes moutures en notre possession. Et ce qui est stipulé, tout particulièrement en termes de catégories, de formation de la corporation et son intégration dans le système LMD, ne nous satisfait nullement», insiste-t-il. Et, plus important, le statut particulier n'est qu'un point de revendication parmi tant d'autres. «Depuis l'entame des négociations, les engagements pris par la tutelle sont légion. Il reste toutefois le dossier du régime indemnitaire, qui n'est pas moins important que le statut particulier», ajoute M. Ghachi.
De même, la réintégration des cadres syndicaux suspendus ainsi que la levée de l'ensemble des sanctions n'ont toujours pas été appliquées, et ce, en dépit des nombreuses promesses de la tutelle. Alors, comme stipulé dans le préavis de grève déposé au ministère le 3 avril dernier, «au cas où aucune suite concrète n'est réservée à  nos doléances, seul le service minimum sera assuré».                       


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