Algérie

Le Salon national du livre ouvre ses portes à Oran Après douze années d'absence



Le Salon national du livre ouvre ses portes à Oran Après douze années d'absence
Photo : Riad
Synthèse par Sihem Bounabi
La 10e édition du Salon national du livre, a ouvert ses portes lundi passé, au Palais des Expositions de Médina Djadida d'Oran, avec une participation de plus de quatre-vingt maisons d'édition nationales spécialisées dans les différents genres littéraires. Cette édition placée sous le slogan «Oran lit son livre» est organisée par le Syndicat national des éditeurs de livres (Snel).
En plus des traditionnels stands d'exposition-vente du livre de ce large panel de l'édition algérienne, le salon propose une série de rencontres sur la thématique de l'édition en général. Au programme figurent, entre autres, des conférences sur les thèmes «Roman et histoire», «La problématique de distribution du livre en Algérie», «Médias et culture». D'autre part, la Direction de la Sûreté de wilaya d'Oran organise au niveau de son pavillon, plusieurs activités de sensibilisation sur les accidents de la circulation. En marge de ce salon, un parcours de petites voitures a été réservé aux enfants pour les sensibiliser sur l'importance du respect du Code de la route. A propos du retour du salon dans la ville d'El Bahia après plus d'une décennie d'absence, le président du Snel, Ahmed Madi, dans une déclaration à l'APS a qualifié ces douze années d'absence, de «catastrophiques» précisant que l'un des plus grands soucis du Snel est de délocaliser cette manifestation, organisée habituellement à Alger.
Ainsi, il a souligné que la stratégie actuelle du syndicat consiste en l'organisation de cinq salons du livre dans différentes régions du pays pour généraliser et encourager la lecture, faire connaître les nouvelles parutions et privilégier les contacts directs entre les éditeurs et les lecteurs. En outre, il a mis l'accent sur la nécessité de mettre en place un réseau de distribution du livre dans les 48 wilayas et encourager la lecture publique dans les bibliothèques communales.
Par ailleurs, Ahmed Madi a contesté l'idée selon laquelle les Algériens ne lisent pas.
Afin d'étayer son point de vue, il a souligné que l'engouement du public constaté à l'occasion de chaque salon montre que le lectorat existe pour peu que le livre soit partout disponible grâce à une bonne distribution et à des prix abordables.


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