Algérie

"Le salaire du député algérien est le plus faible en Afrique"



Le président du parti Sawt Echâb, Lamine Osmani, adéploré le fait que le "député algérien bénéficie du salaire le plus faible en Afrique". Il reste convaincu que des idées reçues alimentent la polémique autour des privilèges des parlementaires faisant seulement acte de présence lors de leurs mandats.Le président du parti Sawt Echâb, Lamine Osmani, adéploré le fait que le "député algérien bénéficie du salaire le plus faible en Afrique". Il reste convaincu que des idées reçues alimentent la polémique autour des privilèges des parlementaires faisant seulement acte de présence lors de leurs mandats.
Le candidat aux législatives du 12 juin prochain a souligné, avant-hier lors de la conférence de presse du forum Beur-TV et Midi Libre que "le débat continue d'alimenter la polémique autour des indemnités des parlementaires et leurs privilèges au sein de l'Assemblée". Luimême ex-député, Lamine Osmani a précisé que "le salaire de base du député est le seul critère retenu pour faire valoir sa retraite et que les primes ne sont accordées que si le parlementaire a une responsabilité au sein du Parlement". Sans préciser le montant du salaire du député, le candidat à l'élection considère que "si la majorité des parlementaires le décide, une indemnité peut suffire au parlementaire à condition que ce dernier puisse être efficace en ayant plus d'assistance".
Si le député auparavant faisait seulement acte de présence pour voter une loi et demeurait absent pour les autres débats, le président de ce parti reste foncièrement "Nous sommes pour un Parlement efficace où les futurs députés doivent posséder le niveau de compétence requis". Il défend même un SNMG de 100.000 DA pour améliorer le pouvoir d'achat des citoyens. Selon lui "le parti Sawt Echaâb, qui a obtenu l'agrément il y a un an et demi, reste en majorité composé de jeunes universitaires avec une prise de conscience politique qui s'inscrit dans un changement radical". Il précise que ses "candidats sont présents dans 55 wilayas". Pour innover, ce jeune parti a investi le numérique et les réseaux sociaux en accordant la priorité au débats de proximité avec les citoyens. "Nous avons l'ambition d'obtenir la majorité parlementaire" a-t-il tonné en dénonçant "ceux qui veulent manipuler au nom du nationalisme et de l'Islam et nous ne laisserons personne parler de ces deux valeurs qui appartiennent à tous les Algériens". Des mots tranchants qui ciblent particulièrement le FLN et le bloc islamiste. "Nous nous inscrivons dans la modernité politique et accordons de l'intérêt pour les nouvelles technologies qui nous permettent de nous adapter au contexte actuel".
L'opération électorale, l'argent et la corruption...
Interrogé sur une éventuelle fraude électorale, Lamine Osmani écarte d'un revers de main une "fraude massive". Mais la tentation est encore-là dit-il. "Nous allons faire en sorte avec les moyens disponibles de surveiller le processus du vote". Malheureusement, ce sont le peu d'éléments humains dont disposent ce petits partis qui font que le processus luimême est surveillé et encadré par l'administration de l'Etat. Le président de Sawt Echaâb se dit confiant sur la garantie de transparence de ces élections même s'il n'écarte pas d'éventuels "faveurs" ou un surplus de voix pour certains. En ce qui concerne la présence des hommes d'affaires dans le Parlement, le candidat estime que "chacun doit s'occuper de son secteur" et reste contre ceux "qui utilisent l'argent pour des voix".
Un dialogue politique sérieux avec la Kabylie
Le candidat à l'élection du 12 juin a estimé que "la Kabylie doit avoir un dialogue politique sérieux avec l'ensemble de la classe politique". Région frondeuse par excellence, le vote suscite toujours inquiétude et rejet par les citoyens de cette région. "C'est la région qui compte le nombre le plus important de révolutionnaires et de martyrs" lance-t-il à l'adresse de ceux qui doutent du nationalisme de cette région. Fustigeant leMak et ceux qui appellent à "l'anarchie et au désordre", Lamine Osmani se dit déterminé à "défendre l'unité nationale qui n'obéit à aucun marchandage politique". En parallèle il n'est pas contre les boycotteurs contrairement aux autres candidats qui les fustigent depuis le début de la campagne mais "le ne doit pas s'imposer par la violence". Autour du "Hirak", il souligne dans ces propos "qu'il y a le droit à la différence et nous sommes contre tous". Il considère que la campagne "musclée" des forces de l'ordre à l'endroit des citoyens qui disposent d'un droit constitutionnel de manifester n'est qu'une "prévention pour ne pas déstabiliser la campagne électorale".
Le candidat aux législatives du 12 juin prochain a souligné, avant-hier lors de la conférence de presse du forum Beur-TV et Midi Libre que "le débat continue d'alimenter la polémique autour des indemnités des parlementaires et leurs privilèges au sein de l'Assemblée". Luimême ex-député, Lamine Osmani a précisé que "le salaire de base du député est le seul critère retenu pour faire valoir sa retraite et que les primes ne sont accordées que si le parlementaire a une responsabilité au sein du Parlement". Sans préciser le montant du salaire du député, le candidat à l'élection considère que "si la majorité des parlementaires le décide, une indemnité peut suffire au parlementaire à condition que ce dernier puisse être efficace en ayant plus d'assistance".
Si le député auparavant faisait seulement acte de présence pour voter une loi et demeurait absent pour les autres débats, le président de ce parti reste foncièrement "Nous sommes pour un Parlement efficace où les futurs députés doivent posséder le niveau de compétence requis". Il défend même un SNMG de 100.000 DA pour améliorer le pouvoir d'achat des citoyens. Selon lui "le parti Sawt Echaâb, qui a obtenu l'agrément il y a un an et demi, reste en majorité composé de jeunes universitaires avec une prise de conscience politique qui s'inscrit dans un changement radical". Il précise que ses "candidats sont présents dans 55 wilayas". Pour innover, ce jeune parti a investi le numérique et les réseaux sociaux en accordant la priorité au débats de proximité avec les citoyens. "Nous avons l'ambition d'obtenir la majorité parlementaire" a-t-il tonné en dénonçant "ceux qui veulent manipuler au nom du nationalisme et de l'Islam et nous ne laisserons personne parler de ces deux valeurs qui appartiennent à tous les Algériens". Des mots tranchants qui ciblent particulièrement le FLN et le bloc islamiste. "Nous nous inscrivons dans la modernité politique et accordons de l'intérêt pour les nouvelles technologies qui nous permettent de nous adapter au contexte actuel".
L'opération électorale, l'argent et la corruption...
Interrogé sur une éventuelle fraude électorale, Lamine Osmani écarte d'un revers de main une "fraude massive". Mais la tentation est encore-là dit-il. "Nous allons faire en sorte avec les moyens disponibles de surveiller le processus du vote". Malheureusement, ce sont le peu d'éléments humains dont disposent ce petits partis qui font que le processus luimême est surveillé et encadré par l'administration de l'Etat. Le président de Sawt Echaâb se dit confiant sur la garantie de transparence de ces élections même s'il n'écarte pas d'éventuels "faveurs" ou un surplus de voix pour certains. En ce qui concerne la présence des hommes d'affaires dans le Parlement, le candidat estime que "chacun doit s'occuper de son secteur" et reste contre ceux "qui utilisent l'argent pour des voix".
Un dialogue politique sérieux avec la Kabylie
Le candidat à l'élection du 12 juin a estimé que "la Kabylie doit avoir un dialogue politique sérieux avec l'ensemble de la classe politique". Région frondeuse par excellence, le vote suscite toujours inquiétude et rejet par les citoyens de cette région. "C'est la région qui compte le nombre le plus important de révolutionnaires et de martyrs" lance-t-il à l'adresse de ceux qui doutent du nationalisme de cette région. Fustigeant leMak et ceux qui appellent à "l'anarchie et au désordre", Lamine Osmani se dit déterminé à "défendre l'unité nationale qui n'obéit à aucun marchandage politique". En parallèle il n'est pas contre les boycotteurs contrairement aux autres candidats qui les fustigent depuis le début de la campagne mais "le ne doit pas s'imposer par la violence". Autour du "Hirak", il souligne dans ces propos "qu'il y a le droit à la différence et nous sommes contre tous". Il considère que la campagne "musclée" des forces de l'ordre à l'endroit des citoyens qui disposent d'un droit constitutionnel de manifester n'est qu'une "prévention pour ne pas déstabiliser la campagne électorale".


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