Algérie

Le Saint Coran, le plus grand des miracles



Le Saint Coran, le plus grand des miracles Al Imam Al Baquillani considère que «l’Inimitabilité du Coran» est valable pour toutes les époques et touche à de nombreux points, ce que nous allons voir par la suite. Le savant érudit Ibn Hajar dit : «Le miracle du Coran durera jusqu’au jour du jugement dernier ainsi que les merveilles de son style, de sa rhétorique et des vérités qu’il recèle. Il ne se passe guère d’époque sans que soit confirmée une réalité qu’il avait annoncée auparavant, ce qui constitue la preuve éclatante de la véracité de sa vocation. Ses bienfaits touchent ceux qui ont disparu comme ceux qui sont encore en vie (dont nous faisons partie) et couvrent toutes les générations, passées, actuelles et futures».Certes, tous les prophètes et messagers de Dieu furent favorisés de prodiges et de miracles qui ont soutenu leur appel à la croyance en Dieu. Notre prophète a bénéficié, lui aussi, des prodiges et des miracles qui furent longuement évoqués dans les livres retraçant sa vie, mais le plus grand des miracles est, comme je l’ai dit, le Saint Coran: la Lumière éclatante. Sa présence est la plus ineffaçable; sa parole est la plus véridique, son discours le plus éloquent, sa voix la plus forte et sa voie la meilleure des voies. Si vous demandez à des membres d’une société ayant connu par le passé des miracles de vous en fournir les preuves formelles, il ne peuvent que se troubler, car le bâton de Moïse n’est plus, et n’a plus aucune existence; et la capacité de Jésus-Christ à ressusciter les morts par la grâce de Dieu est une démonstration qui n’est plus perceptible pour nous, même si c’est une réalité prouvée. Mais pour ce qui est du Saint Coran, il est là d’une manière tangible, ses vérités et son haut niveau et même le mouvement du monde qu’il contient sont autant d’aspects semblables aux miracles. J’ai connu des savants et des érudits de grand renom, je les ai vus lire le Coran et pleurer et j’ai attribué leur émotion à leur connaissance profonde du Coran. Mais, j’ai rencontré un enfant de l’Inde qui déclamait le Coran de la manière la plus parfaite qui soit tout en pleurant. Dans un village sénégalais, à quelques kilomètres de Dakar, j’ai vu un autre enfant réciter le Coran en pleurant. Ni l’enfant hindou, ni l’enfant sénégalais ne comprenaient un mot, de ce qu’ils récitaient et n’en saisissaient le sens. Seule leur sensibilité était touchée et c’est ce qui explique leurs larmes. En outre, en l’espace de douze mois, le petit sénégalais put mémoriser les trois quarts du Saint Coran. Ne remarquez-vous pas avec moi que ce don, cette propension à prendre soin du Coran, aussi bien chez les riches que chez les pauvres, chez les campagnards que chez les citadins, est l’argument irréfutable de la promesse de Dieu faite à l’aube de l’appel à la croyance; personne à part Dieu, ne pouvait concevoir une telle phrase : «Nous avons fait descendre le Rappel et Nous en sommes le gardien». (Al-Hijr, 15- 9) Au début de la Révélation, les forces en présence étaient inégales; le mal montrait ses crocs; les croyants étaient peu nombreux et disposaient de peu de moyens, mais leur force résidait dans leur croyance ferme et solide et ce fut ce que nous connaissons tous, la propagation de l’Islam et les résultats qu’il obtient sur le plan scientifique, grâces en soient rendue à Dieu. L’Imam Al Boukhari dans son «Sanad» et l’Imam Mouslim dans Le Livre de la Croyance «Kitab Al Imane», citent les paroles du prophète (P.S) qui étayent nos propos : «Tout prophète eut des miracles en l’absence desquels personne ne peut croire. Ce que j’eus est une Révélation que Dieu m’envoya et j’espère être celui qui aura le plus d’adeptes le Jour du Jugement dernier». Nous parvenons ainsi à la conclusion que le but des discours autour des miracles est d’accroître le nombre des croyants, et partant, le nombre de ceux qui seront élus par Dieu. Certes, les miracles matériels et les prodiges de la nature ont leurs heureux impacts sur les personnes, mais pour les mécréants, entêtés et obstinés, ces manifestations n’ont aucun sens. En effet, rares sont les occasions où les infidèles se soumettent à la logique. Dieu, le Très-Haut dit :«Même si Nous avions fait descendre les Anges vers eux, si les morts avaient parlé, si Nous avions rassemblé toutes choses devant eux, ils n’auraient cru que si Dieu l’avait voulut». (Les Troupeaux, 6. 111) «Même si Nous avions fait descendre sur toi un Livre écrit sur un parchemin qu’ils pouvaient toucher de leurs mains, les incrédules auraient dit : Cela n’est évidemment que de la magie pure». (Les Troupeaux – 6-7) «Nous n’envoyons les signes que pour effrayer». (Le Voyage Nocturne – 17. 59) «S’il existait un Coran par lequel les montagnes seraient mises en marche, la terre mise en pièces, et les mots amenés à parler!.. Mais non !... Le commandement appartient en entier à Dieu». Je me rappelle mon aventure avec ces versets pendant que j’apprenais la grammaire arabe, et certains de ces merveilleux aspects. Mon professeur Cheikh Ahmed Abdallah, - qu’il en soit ici remercié- m’avait habitué à une pédagogie spéciale qui consiste à comprendre et non à apprendre sans discernement. Il m’expliquait que pour la grammaire arabe, le groupe «Moubtadaa», «Le thème», est un groupe qui appelle la réponse : «oui». Tu peux dire, par exemple, «Zaïd», «est venu hier» ? Oui; donc le groupe contenant le verbe se trouve toujours être le prédicat «Khabar» du Thème. A suivre ... Pr Ibrahim Mohamed Joub


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