Algérie

Le sadique condamné à la perpétuité



Le scandale a éclaté au mois d'avril de l'année en cours, lorsque cinq dépôts de plainte ont été effectués, auprès des services de sécurité de Barika.La cour criminelle de Batna a condamné en fin de semaine écoulée le nommé B.CH âgé de 54 ans à la perpétuité, pour attouchements et atteinte à la pudeur, sur 14 écolières de l'école Ahmed Guerrari de Barika. Agées entre 9 et 10 ans, les écolières de quatrième année primaire ont fait l'objet d'attouchements sexuels et d'actes d'atteinte à la pudeur durant le cours et au moment de la récréation. Le sadique sans scrupules faisait subir aux 14 fillettes des actes le moins qu'on puisse qualifier d'abjects. Les faits ont été rapportés par des écolières à leurs parents, qui ont aussitôt engagé un mouvement de contestation, pour dénoncer les actes que subissaient leurs filles dans le cours, par leur enseignant de langue arabe.
Le scandale a éclaté au mois d'avril de l'année en cours, lorsque cinq dépôts de plaintes ont été effectués, auprès des services de sécurité de Barika, dans lesquelles, les parents accusent l'enseignant de la langue arabe, de soumettre leurs fillettes à des attouchements sexuels, atteinte à la pudeur et incitation à la débauche. Comme une traînée de poudre, la nouvelle fait le tour de la ville de Barika et de toute la wilaya de Batna. les plaintes se sont succédé, pour en totaliser 14, portant toutes les mêmes accusations à l'encontre de B.CH. Lors des différentes étapes de l'instruction, les fillettes ont maintenu les mêmes déclarations. Racontées dans les moindres détails, la similitude des déclarations des victimes a valu au mis en cause son placement sous mandat de dépôt.
Comparaissant devant la barre de la cour criminelle de Batna, le pervers, confronté à ses victimes a nié en bloc les faits. Prétendant que toute l'affaire n'est qu'un règlement de comptes entre lui et les parents d'élèves. L'une à qui il a retiré la feuille de composition, après expiration du temps réglementaire, l'autre pour un conflit autour d'un immobilier, entre sa famille et celle du père d'une de ses élèves. Ainsi, avec une audace sans précédent, le sadique maintient la thèse de la conspiration. Mieux encore, avec une arrogance bien distinguée, l'accusé s'est donné à sa propre défense, en signifiant que seules quelques élèves ont porté plainte et non pas toutes, ce qui prouve le complot.
Plus loin encore, B.CH est allé jusqu'à dire que les accusations sont non fondées, faute de témoins oculaires. En dépit de l'état psychologique secoué des 14 écolières, elles sont tout de même parvenues à relater les actes perpétrés sur leurs petits corps frêles. L'enseignant s'adonnait à ses attouchements et agressions sexuelles en période de récréation, notamment. Les victimes ont avoué s'être habituées de voir ces agissements. A chaque fois, il déshabillait totalement une d'entre-elles, avec qui il restait seul en classe. L'homme usait de la violence pour faire subir à ses victimes des agressions sexuelles. Des révélations qui ont mis en émoi la salle d'audience. Même le directeur de l'établissement Ahmed Guerrari, ne semblait pas reconnaître cet enseignant.
Le responsable voyait l'enseignant embrasser ses élèves comme un véritable père. Un geste selon lui ordinaire et innocent, jusqu'au jour où la contestation des parents et l'enquête sécuritaire sont venus mettre à nu l'ogre que cachait le visage de cet enseignant. En fait, si le prévenu a pourvu à quelque chose, c'est à son éducation sexuelle plus qu'à son éducation en langue arabe. Ainsi, ne bénéficiant d'aucunes circonstances atténuantes, notamment après la peine maximale requise par le parquet, la cour criminelle de Batna, après délibération s'est prononcée à la faveur d'une réclusion à vie, pour celui qui a failli à sa mission d'éducateur. Le verdict infligé à l'auteur des actes a fait le satisfecit des parents des écolières qui ont osé dénoncer le comportement du pervers. Car, c'est à se demander combien d'écolières ont été victimes de ce sadique, et qui sont parties avec des stigmates, pour n'avoir pas osé le dénoncer'


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