Le RPR gagne du terrain et s'apprête à tout chambouler

Mme Ouagueni Zina, née Ikhlef, transfuge du RND dont elle est député sortant, pilote la liste RPR de M. Merbah pour les législatives prochaines. Elle a accepté cette transition et ce nouveau statut, dira-t-elle, pour des considérations de confiance mutuelle et de respect des choix de sa liste. Rien ne lui a été imposé.Sa liste est un mélange entre jeunesse fougueuse, rebelle et prometteuse d'un avenir meilleur, et un âge mûr qui bien que ne se prévalant pas de célébrité, recèle une expérience inestimable, et en fort d'un changement du mieux au meilleur. Ni Béni oui oui, ni béni ni ni, expression lâchée dans le tas par madame la député résume on ne peut mieux que ce candidat ex-syndicaliste et sauveur de son entreprise d'un péril est certes une oratrice de charme, mais aussi une bâtisseuse. Sa campagne aura été celle d'une proximité et de contact avec les régions profondes et rebelles... de Barbacha, Ait Sidi Ali, Kherrata. Un seul choix prédomine, dira-t-elle, aller vers nos origines et reprendre contact avec ses zones déshéritées qui appellent aussi à leurs parts de développement. Partout où elle est passé, son appel phare va vers la participation au vote, car à l'inverse elle connaît les conséquences de l'abstentionnisme. Autre combat dont elle se cautionne en cette campagne, c'est sa position ferme pour le changement, un idéal qui la nourrit en tant que jeune femme, mais aussi par rapport aux partis qui n'ont pas cessé de dominer les espaces publics, sans avoir rien apporté à la région. Son combat, précisera-t-elle, est contre tous ceux-là qui s'arrogent en bloqueurs de projets et qui toute honte bue utilisent les moyens publics et de l'état dans leur campagne. «Si hier, conclura-t-elle, je me suis insurgé contre ma formation politique et je ne le regrette pas car je l'ai fait par principe d'élu et éthique que j'ai toujours mis en valeur, je suis d'autant prête à tous les combats, pour assurer a cette ville millénaire et deux fois capitale, tout l'épanouissement auquel elle aspire. Il ne s'agit pas du reste d'un combat, mais d'un rétablissement juste, historique... plus qu'un leitmotiv, auquel d'aucuns doivent adhérer, pour en faire ce centre de rayonnement qu'il n'a jamais cessé d'être et qu'il sera. Un v?u pour la postérité et un témoignage devant hommes et histoire, de tout le changement promis par cette la Zina Béjaoui qui promet enfin que le 4 avril prochain un important rendez-vous avec l'histoire autant pour la ville des lumières que pour toute l'Algérie.