Algérie

Le royaume se disloque



Le Makhzen est pestiféré partout, les attaques et le rejet de son mode de gestion sont devenus une sorte de consensus par la majorité des Marocains.La corruption s'est transformée en une culture,voire une institution au Maroc. Le Makhzen est choisi du doigt comme étant le pourvoyeur de cette «gangrène» qui frappe de plein fouet la société marocaine et ses institutions,la santé et l'éducation, les secteurs les plus gangrénés du fléau de la corruption. Ce constat est l'oeuvre de l'Autorité nationale pour l'intégrité, la prévention et la lutte contre la corruption. Le rapport fait part d'un niveau indescriptible de la corruption dans les institutions régentées par le Makhzen. L'Autorité chargée d'évaluer et de faire le bilan de ce phénomène souligne que «les mesures exceptionnelles prises par le gouvernement afin de lutter contre ce fléau sont inefficaces et ne répondent pas aux normes de transparence et de contrôle», et d'ajouter que«les secteurs de la santé et de l'éducation arrivent en tête des secteurs gangrénés par la corruption au Maroc», précise l'Autorité nationale pour l'intégrité, la prévention et la lutte contre la corruption. L'instance précise en outre que «la corruption touche davantage les secteurs du service public qui sont les plus sollicités par les citoyens», mais plus que ça, l'Autorité concernée par la lutte contre le fléau de la corruption, reconnaît que les chiffres et le constat dépassent de loin ce qui est relevé par des rapports officiels. À ce propos, l'instance indique que «le nombre d'affaires de corruption serait beaucoup plus important que celui arrêté car certaines affaires qui sont du ressort de la police judiciaire», souligne le rapport. Donc le Makhzen a érigé la corruption en une institution dans le but de se maintenir et dominer les Marocains qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Le Makhzen exporte une image de lui qui cache mal sa véritable nature mafieuse et criminelle. Il ne daigne pas s'attaquer aux autres pays pour cacher sa situation qui a atteint le stade putride. Les citoyens marocains qui se débattent dans le dénuement et la pauvreté extrême savent que le régime du Makhzen est traversé par une multitude de crises relevant de sa nature prédatrice et vassale aux forces étrangères.
Mais le crétinisme du Makhzen se fait exprimer à travers les mensonges et les vétilles qu'il colporte dans le but de donner du crédit et un semblant de légitimité à un système despotique et réactionnaire. Les Marocains se mobilisent et s'organisent pour dénoncer ce régime vassal et inféodé aux forces d'outre-mer. Ils veulent en découdre avec ce protectorat qui les a affamés et réduits à des loques humaines. Les fake news et les mensonges relayés à travers les réseaux sociaux par quelques mercenaires ne peuvent pas cacher la réalité de ce régime aux abois par son peuple.
Le Makhzen est dans de sales draps, tous les indicateurs sont au rouge sur le plan économique et social. La corruption et la misère sont devenues le lot quotidien des pans entiers de Marocains qui sont livrés à eux-mêmes.
La normalisation avec l'entité sioniste et la signature des accords de défense commune, démontrent le caractère voyou d'un régime qui ne se soucie guère des intérêts du peuple marocain et de ses voisins.La situation est dangereuse au Maroc, le peuple veut en découdre avec le régime du Makhzen et ses alliés sionistes, malgré la répression qui s'abat sur eux.
La corruption qui s'est transformée en une gangrène qui affecte toutes les structures du Makhzen et ses relais au sein de la société marocaine, sera la goutte qui débordera le vase du Royaume chérifien. Tous les indices plaident pour la fin d'un régime qui s'est imposé sur son peuple par la soumission aux puissances néocoloniales.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)