Algérie

Le rouge est mis


Youcef Bouzidi, une autre victime de la violence dans les stadesIl y a vraiment danger et il est «URGENT» de mettre tout le monde à contribution pour éviter le pire d'autant qu'on s'approche de jour en jour de la fin de saison et tous ses enjeux pouvant être exploités pour multiplier ce fléau bien nuisible au citoyen.
Après les violences entre supporters, puis envers les joueurs et les dirigeants, voici venu le tour des agressions des coachs! En effet, après l'agression dont a été victime l'ex-coach de la JS Kabylie, Mourad Rahmouni, c'est au tour de Youcef Bouzidi, coach de la JSM Skikda, d'être victime lui aussi d'une agression avant le match en déplacement de son équipe à Bordj Bou Arréridj vendredi dernier. La violence aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des stades va crescendo alors qu'on est à peine au début de la phase retour décisive. Il y a vraiment danger et il est «URGENT» de mettre tout le monde à contribution pour éviter le pire d'autant qu'on s'approche de jour en jour de la fin de saison et tous ses enjeux pouvant être exploités pour multiplier ce fléau bien nuisible au citoyen. En effet, Youcef Bouzidi a été agressé par un accompagnateur du club local sur la pelouse du stade avant de perdre connaissance et être immédiatement évacué vers l'hôpital afin de recevoir les soins nécessaires au moment où l'agresseur a été interpellé par les services de sécurité. D'autre part, les joueurs de la JSMS ont été également agressés dans les vestiaires avant de rentrer sur le terrain pour disputer le match la peur au ventre. Et il est donc tout à fait normal que la JSM Skikda perde cette rencontre (2-0) devant l'équipe locale, le CABBA. Le coach Bouzidi estime que «la réglementation est claire, c'est l'équipe locale qui est chargée d'assurer la sécurité de ses hôtes». Quant à la suite de cette affaire, le coach de la JSMS indique qu'«il faut d'abord que l'équipe du CABBA présente ses excuses officielles. Ensuite, c'est à la justice de faire la lumière sur cette agression et surtout arrêter la personne qui m'a agressé pour la mettre en prison en appliquant strictement la loi». Enfin, le coach Bouzidi invite les responsables du football algérien de frapper d'une main de fer et mettre fin à ses dépassements car le football est un sport dont l «objectif est d'inculquer le fair-play et non le contraire...». De son côté, le président de la JSMS, Noureddine Bouchoul, a déclaré préparer un dossier solide pour le remettre à la Ligue de football sur cet incident grave afin de redonner ses droits à son équipe qui a été agressée dans le stade de Bordj Bou Arréridj. Cette situation rappelle, entre autres, celle du coach de l'ASM Oran, Salem Laoufi au mois de juillet dernier. Pour rappel, l'entraîneur de l'ASMO avait fait l'objet d'une agression caractérisée. Une bande de trois jeunes, armés de couteaux et d'une bombe de gaz lacrymogène, l'ont violemment pris à partie, le mettant notamment à terre, le poignardant et le touchant à un rein, alors qu'il s'apprêtait à assurer le bon déroulement de la séance d'entraînement de son équipe. C'est Bouhafsi, le responsable du stade (Habib-Bouakeul) qui est coupable suite à une altercation la matinée même avec Salem (Laoufi). Ce dernier est allé déposer plainte. L'autre a préparé un guet-apens. L'après-midi, il a ramené des gens et c'est l'agression.
Le tribunal d'Oran avait alors rendu son verdict en condamnant l'ancien joueur et directeur du stade Habib-Bouakeul, Mourad Bouhafsi, soupçonné d'avoir commandité l'agression à l'arme blanche sur Salem Laoufi, à une peine d'une année de prison ferme en plus d'une amende de 20 millions de centimes. L'inculpé a entamé la procédure administrative pour introduire un appel... Enfin, et pour rester dans les rappels, on se souvient qu'au mois de septembre dernier, le coach en chef de la JSK, Mourad Rahmouni, a été agressé avant l'entame de la séance de travail, par un groupe de personnes qui lui ont demandé des explications concernant ses déclarations. Le ton est vite monté et le technicien est agressé physiquement lui et son accompagnateur. Rahmouni s'est dirigé directement à l'hôpital pour les soins, avant de se rendre au siège de la police pour déposer plainte contre ses agresseurs. Ce même coach subira le même traitement en compagnie de son adjoint Faouzi Moussouni lorsqu'ils occupaient la barre technique du MC El Eulma. La gravité de tels actes appelle donc à l'urgence d'une action collective pour éviter le pire chez les acteurs du sport algérien avant qu'il ne soit vraiment trop tard, surtout à l'approche de la fin de saison et tous les enjeux qui pourront constituer un motif pour ces «irresponsables» agresseurs afin d'effectuer leurs sales besognes.
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