Algérie

Le romancier Samir Kacimi au Temps d'Algérie



Le romancier Samir Kacimi au Temps d'Algérie
Le romancier Samir Kacimi a été invité par les organisateurs des journées du film arabe primé de Constantine à participer au colloque initié en marge des projections des films. Un colloque placé sous le thème générique «La tolérance au cinéma». Il est, selon ses initiateurs, le prolongement des rencontres initiées en marge de la huitième édition du Festival d'Oran du film arabe 2015. Le principe est intéressant à partir du moment où il vient agrémenter de manière scientifique les débats de l'après-projection. Il en parle.Le Temps d'Algérie : Vous intervenez au colloque initié en marge des JFAP, placé sous le thème général «Ettassamouh intadj mouchtarek». Peut-on en savoir plus 'Samir Kacimi : Le principe du colloque va dans le prolongement de celui organisé à Oran sous le thème «Cinéma et roman» à l'occasion de la huitième édition du festival d'Oran du film arabe (FOFA). Il ne s'agit pas d'un colloque au vrai sens du mot mais de six interventions émanant de six critiques arabes dont trois algériens concernant la relation entre la tolérance et le cinéma. Nous souhaitons que la prochaine édition se présente comme un vrai colloque qui invitera une quinzaine de personnes. Pour celui-ci, il est question d'un essai et je reste très optimiste quant à sa réussite complète à l'image de celui d'Oran. C'est parmi les idées développées par le commissaire du FOFA et directeur des journées du film arabe primé, Brahim Seddiki, qui préfère entamer un festival en y intégrant un aspect scientifique. C'était une première cette année à Oran et une première également à Constantine. On aimerait que tous les festivals en Algérie intègrent l'aspect scientifique. C'est très important d'avoir des conférences et des débats en marge des projections de cinéma.Il est vrai que la tolérance est le slogan des JFAP, mais concrètement comment cela se transcrit par rapport au cinéma 'Nous avons pensé que la chose la plus importante dans le monde arabe, c'est le sentiment de tolérance, plus que la paix. La tolérance implique deux personnes. Vainqueur ou vaincu mais qu'elles comprennent qu'il faut faire la paix à un certain moment. Et à un certain moment, il faudra bien que les guerres s'arrêtent, c'est fondamental. L'image par les productions cinématographiques peut représenter cette idée par un discours, une séquence, une pensée? Certes, le marché du film d'action, de guerre, de violence? est porteur. Mais nous avons vraiment besoin de films qui évoquent la tolérance.La tolérance peut également avoir une connotation religieuse. Qu'en pensez-vous 'Oui. dans ce colloque, il est plus question d'humanité que de religion. Le principe est lié à la morale plus qu'à la religion.




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