Algérie

Le rôle des zaouïas dans la consolidation de la cohésion sociale soulignée


La contribution des zaouïas (confréries) dans la consolidation des valeurs spirituelles, de la cohésion sociale et la préservation de l'identité nationale a été soulignée, dimanche à Tindouf, par les participants à une rencontre sur "le rôle des zaouïas dans la diplomatie spirituelle, la Tidjania comme modèle".Les intervenants, enseignants et chercheurs universitaires issus de différentes régions du pays, ont mis en avant les missions et tâches des zaouïas dans le renforcement des valeurs spirituelles dans la société et leur contribution dans la cohésion sociale, la préservation de l'identité nationale et la défense de l'unité territoriale.
L'universitaire Habib Menassi, de l'université de Sidi Bel-Abbès, a, dans sa communication intitulée "Le rôle des confréries dans la préservation de l'identité et la culture algériennes", évoqué les missions des zaouïas dans la défense de l'histoire nationale en se basant sur les écrits des étrangers et voyageurs sur les systèmes pédagogiques de ces zaouïas et leurs rôles dans le rayonnement scientifique parmi la population.
Le conférencier a cité, à titre illustratif, quelques titres d'ouvrages et manuscrits du 19ème siècle évoquant les confréries soufies en Algérie, leur localisation, ères et Chouyoukh.
De son côté, Habib Brik-Allah, du centre universitaire de Tindouf, a explicité le rôle des confréries soufies dans l'unification des rangs de la Nation arabe et musulmane, indiquant qu'elles étaient de véritables "centres de rayonnement scientifique et culturel".
Cette rencontre, a-t-il ajouté, est "un message pour signifier aussi que les zaouïa n'étaient pas seulement des institutions éducatives et sociales, mais aussi un incubateur de toutes les composantes de la société algérienne sous le référent religieux malékite".
Il a également évoqué les premiers pas de l'implantation, fin du 19ème siècle, de la Tariqa Tidjania dans la région de Tindouf, par la création d'une zaouïa scientifique qui a énormément contribué à la propagation de la science et de la culture spirituelle et à la l'unification des tribus de la région.
Pour sa part, l'historien mauritanien Mohamed Salem Cherif, invité de la fête locale "Djaken El-Abar", s'est félicité de l'organisation de pareille rencontre, qui "contribue à resserrer les rangs de la nation et unifier la parole dans l'intérêt général".
Cette rencontre qui a eu pour cadre le centre universitaire de Tindouf Ali Kafi, s'imbrique au titre du programme de la 8ème édition du Moussem "Djaken El-Abar" pour la culture et le patrimoine.
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