Algérie

Le rôle des magistrats dans la prévention contre les stupéfiants souligné



Le rôle des magistrats dans la prévention contre les stupéfiants souligné
Le secrétaire général du ministère de la Justice, Messaoud Boufarcha, a souligné dimanche à Alger la responsabilité qui incombe au ministère en matière de prévention et de lutte contre les stupéfiants à la faveur notamment de la nouvelle législation régissant ce domaine.
Intervenant lors d'une rencontre régionale sur les stratégies pénales et sanitaires contre la toxicomanie, M. Boufarcha a indiqué que "la responsabilité incombe aux magistrats" pour lutter contre les fléaux sociaux et le crime organisé et prémunir la société contre les dangers de la drogue et ses effets néfastes sur la santé publique.
Il a précisé que la nouvelle approche prévue par la loi "renforce le rôle du magistrat" dans la lutte contre la drogue et la réduction de ses effets sur la société.
Outre son rôle "coercitif" par l'application de la loi relative aux crimes liés à la drogue, le magistrat a souligné le rôle "de prévention à travers des larges prérogatives portant sur la désintoxication", en vertu des nouvelles dispositions.
Il a estimé dans ce contexte que l'Algérie, bien que n'étant pas un pays producteur de drogue, n'est pas à l'abri des dangers car se situant entre une zone de production de cannabis et une zone de consommation.
Face à cette situation et dans le souci d'assurer la stabilité et la cohésion de la société, l'Algérie n'a ménagé aucun effort en matière de lutte contre les fléaux sociaux, notamment la drogue et le crime organisé.
L'Algérie s'est engagée depuis des années à lutter avec "détermination" contre la drogue à travers plusieurs actions et en mobilisant d'énormes moyens et tous les acteurs, a-t-il soutenu.
Il a cité à cette occasion les actions entreprises jusqu'à présent en matière de renforcement des capacités organisationnelles, humaines, matérielles et technilogiques en faveur des services de lutte ainsi que les capacités d'accueil et de traitement des toxicomanes à la faveur d'un programme lancé en 2007.
La mise en 'uvre de ce programme par le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, se poursuivra à travers des sessions de formation en faveur de médecins et de spécialistes de ces centres, la recherche ainsi que la stratégie nationale de lutte contre la drogue (2011-2015).
Concernant la législation, le même responsable a rappelé l'arsenal juridique "adéquat" et adapté aux exigences socio-économiques et culturelles de l'Algérie et ses engagements internationaux.
Il s'agit notamment, selon le même responsable, de la loi 04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention contre la drogue et les psychotropes et la répression de l'utilisation et du trafic de drogue.
Le secrétaire général du ministère de la Justice a en outre souligné l'importance "de la coordination entre les différents acteurs pour améliorer les performances à la lumière de la nouvelle approche de la législation algérienne en matière de lutte contre la drogue".


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