Algérie

«Le rôle de la femme est plus qu'indispensable dans le domaine de l'entrepreneuriat et l'économie des pays arabes»



«Le rôle de la femme est plus qu'indispensable dans le domaine de l'entrepreneuriat et l'économie des pays arabes»
«La nécessité de relancer le rôle de la femme arabe dans le domaine économique pour relever les défis en vue d'une adéquation avec les changements actuels dans la région est promordiale», a indiqué, hier, la ministre de la Solidarité nationale, Souad Bendjaballah, lors d'une conférence de presse tenue, à l'hôtel Sheraton, hier à l'occasion de la clôture des travaux du 4e congrès de femme arabe.
«Le rôle de la femme est plus qu'indispensable dans le domaine de la production, de l'entrepreneuriat et des affaires d'autant plus qu'elle s'est affirmée dans plusieurs domaines. Elle a aussi investi les secteurs des technologies nouvelles et des économies de la société du savoir», a-t-elle précisé. Pour Mme Bendjaballah, les profondes mutations qu'a connues le monde arabe durant ces dernières années dans le domaine économique ont mis l'accent sur l'importance de mobiliser toutes les potentialités et de redoubler d'efforts pour aplanir les obstacles et réaliser le développement durable». Mme Bendjaballah a précisé, en outre, que le choix de de l'entrepreunariat féminin se veut une «affirmation de cette tendance considérée comme le moyen le plus approprié qui permettra à la femme d'aller de l'avant. «Le choix de cette thématique n'est pas motivé seulement par le renforcement de nos économies nationales afin de satisfaire nos besoins en matière de biens et des services et faire face aux défis imposés par l'économie mondiale mais le fruit de l'enseignement et la formation de la femme outre les lois en faveur de son accession à tous les domaines d'entrepreneuriat et de management». Elle a rappelé à ce propos, les différents obstacles qui se dressent devant la femme en matière de management, notamment ceux d'ordre culturel et social du fait de la répartition des rôles entre les deux sexes. Ces difficultés, a-t-elle dit, influent négativement sur son potentiel de gestion des affaires et sur son image au sein de sa famille et même sur ses capacités. «Le taux des femmes chefs d'entreprise en Algérie ne dépasse pas les 6%», a indiqué hier Mme Nacera Hadad, experte en entrepreneuriat et chef d'entreprise. Pour elle, «ce chiffre même s'il a doublé reste encore insuffisant par rapport à l'année 2005, compte tenu des mécanismes lancés par le gouvernement pour soutenir les investissements féminins et du nombre important de femmes, soit 75% de l'ensemble des diplômées», estime-t-elle.


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