Le «Roi» Pelé, qui symbolise les heures de gloire du football brésilien et estaujourd'hui un septuagénaire se déplaçant en déambulateur, a estimé avant-hier que la Seleçao était la favorite du Mondial-2018, quatre ans après l'humiliation subie à domicile.
«Ceux qui croient au Brésil donnent le Brésil favori. Nous avons les moyens de l'emporter», a affirmé le triple Champion du monde (1958, 1962 et 1970) lors de la cérémonie d'ouverture du championnat de Rio de Janeiro, dont il est l'ambassadeur. «Lors de la dernière Coupe du monde nous avions les meilleurs joueurs, mais l'équipe n'était pas bien organisée.
Maintenant, Tite a réussi à organiser tout ça, nous avons une équipe qui donne confiance», a-t-il souligné à propos du sélectionneur.
La cérémonie de lundi était la première apparition publique en déambulateur de Pelé, 77 ans: «Mes nouveaux crampons!», a-t-il plaisanté. Une chaise a été mise à sa disposition, mais il a préféré rester debout pendant toute la cérémonie, appuyé sur son déambulateur. Avant de monter sur scène, Pelé, diminué par plusieurs opérations à la hanche, a été amené vers la salle à bord d'une voiturette de golf, souriant, brandissant le poing en l'air comme il le faisait pour célébrer ses buts. «Je vais bien, Dieu merci, et je veux remercier tous ceux qui m'ont envoyé des messages me souhaitant une bonne récupération. J'en ai reçu du
monde entier, d'Asie, d'Afrique...» En décembre, lors du tirage au sort du Mondial 2018, à Moscou, il était apparu
en fauteuil roulant, entouré du président
russe Vladimir Poutine et d'autres anciennes
gloires du football
comme l'Argentin Diego Maradona.
En novembre 2014, l'état de santé du «Roi» avait inquiété le monde du ballon rond quand il avait été placé en soins intensifs après une infection sérieuse, qui avait nécessité son placement sous dialyse.
Lors de la cérémonie de lundi, Pelé a aussi estimé que le football moderne produisait moins de grands joueurs. «Aujourd'hui, il n'y a que trois joueurs qui sortent vraiment du lot: Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar. Avant, au temps des Cruyff ou Beckenbauer, il y en avait trois par équipe», a-t-il déploré.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com