Algérie

Le risque d'épidémie est très sérieux



Le risque d'épidémie est très sérieux
Puanteur et ordures dans les oueds, vaches et chiens errants dans les cités du Pont-Blanc, une situation qui s'avère propice à la propagation d'une épidémie imminente.Décidément, c'est devenu une sale tradition et c'est le cas de le dire. Car tous les habitants du Pont-Blanc, surtout les 72 familles occupant les constructions illicites, implantées sur la rive de oued Forcha, s'insurgent contre l'absence des services de la commune, chargés du ramassage des ordures ménagères.Ces dernières atterrissent toutes dans la partie sillonnant ladite cité, les 120 Logements Bélaid-Belkacem, Bény El Asker entre autres cités. Et où habitent de hauts responsables de la wilaya de Annaba, des cadres de l'administration, de la sûreté et des journalistes entre autres habitants. Une population qui patauge dans la saleté et les odeurs nauséabondes à vous donner le tournis, et vous rapproche des nuées d'helminthes vous empêchant ainsi de dormir.A l'origine de cette situation, le manque de curage de ce cours d'eau où reposent les ordures ménagères, les carcasses électroménagères telles des réfrigérateurs, postes de télévision, tous emballages confondus, provenant des magasins d'alimentation générale, activant dans la zone, auxquels s'ajoutent les restes d'un kiosque de brochettes, implanté illicitement et exerçant dans l'impunité au su et au vu de tous. Le curage de cet oued qui ceinture toute la zone du Pont-Blanc n'est opéré qu'une fois tous les deux à trois ans.Ce curage irrégulier et hors normes a aussi favorisé la pousse de brousses et d'herbes, dépassant par moment la hauteur d'un homme. Un milieu favorable à toutes les épidémies, dont le choléra, notamment en cette période de fortes chaleurs. Une opération qui, notons-le, si elle est exécutée dans les normes et avec célérité, aurait aménagé la quiétude et l'environnement des riverains. Or, tel n'est pas le cas durant des années et jusqu'à aujourd'hui.En effet, cette opération et celle du ramassage des ordures ménagères, censées être d'utilité publique ne semblent pas être à l'ordre du jour des prérogatives de l'APC d'Annaba.L'on se demande tant sur ce laxisme, voire cette indifférence des pouvoirs communaux qui sont en vérité à l'origine de la pollution de l'environnement et l'obstruction de la seule voie empruntée aussi bien par les habitants des cités du Pont-Blanc que pour les familles du bidonville de Oued Forcha.Des tonnes d'ordures en décomposition, reposent dans les deux parties de l'oued, formant un foyer favorable aux maladies, pour ne pas dire aux épidémies, surtout si l'on sait que des gamins jouant à longueur de journée aux abords sont une proie facile au choléra et à l'hépatite sous toutes ses formes.Face à cette situation insoutenable, les habitants du Pont-Blanc en appellent aux pouvoirs locaux, quant à la prise de mesures d'urgence afin d'éviter une catastrophe humaine.




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