Le réveil sera dur Sports : les autres articles

L'équipe nationale n'ira pas au second tour.
Le Togo s'est chargé, hier soir, de lui montrer la porte de sortie d'un tournoi qu'elle a complètement raté. Cette issue était prévisible après la prestation tout juste moyenne contre la Tunisie, sanctionnée par une défaite (0-1). Dans le match du rachat face aux Eperviers du Togo, les Verts n'ont pas su se montrer à la hauteur des espérances et des espoirs placés en eux. Que dire du match, de la prestation des Verts, hier soir, sinon qu'il a été conforme au niveau réel de notre sélection et aux qualités tout à fait modestes de ses joueurs ' L'EN n'a pas le gabarit pour rivaliser avec les ténors du continent.
La qualification à la CAN-2013, obtenue au détriment d'adversaires de second rang, a tourné la tête à beaucoup de zélateurs qui gravitent autour de la sélection. Ils ont monté au pinacle un groupe en construction, des joueurs qui ont tout à prouver et un coach qu'ils ont qualifié de messie. La réalité a rattrapé tout le monde. C'est la raison pour laquelle le réveil, aujourd'hui, sera dur. Certes, face au Togo, l'équipe s'est battue, les joueurs se sont donnés à fond, ne se sont pas ménagés, ils ont tout tenté pour revenir au score, mais la tâche semblait au-dessus de leurs moyens physiques et techniques. Les camarades de Mehdi Lacen ont été privés d'au moins un penalty par l'arbitre malgache, mais n'empêche qu'ils n'ont pas trouvé le chemin des filets durant deux rencontres. Il n'est pas inopportun, après cette seconde contre-performance, de s'interroger sur les capacités du Bosnien de conduire les Verts vers un destin plus grand que celui de se qualifier seulement à la CAN.
Sa philosophie de jeu, ses choix, ses critères de sélection, dont lui seul connaît le secret, sont sérieusement remis en cause après cet échec. Il ne faut surtout pas avoir peur des mots, même si l'intéressé va avancer masqué et rejeter sur les autres la responsabilité de cette faillite. La morale de l'histoire des Verts version Halilhodzic, c'est qu'il faut faire montre d'humilité, de respect et de considération envers le football algérien, ses joueurs et ses entraîneurs' sans parler du reste. Cet homme est-il capable de mener l'Algérie où les Algériens rêvent qu'elle soit ' La réponse est dans les deux premiers matches du tournoi où, en définitive, l'Algérie n'aura été qu'un faire-valoir.