Après une accalmie qui aura duré quelques mois, le front social fait encore parler de lui. En effet si des syndicats ont d'ores et déjà annoncé des mouvements de grèves, d'autres brandissent la menace de leur emboîter le pas.Après une accalmie qui aura duré quelques mois, le front social fait encore parler de lui. En effet si des syndicats ont d'ores et déjà annoncé des mouvements de grèves, d'autres brandissent la menace de leur emboîter le pas.
En effet, deux secteurs sont touchés par cette brusque montée au créneau des syndicats. Il s'agit ainsi des secteurs de la santé et de l'éducation nationale. Les médecins spécialistes ont donc décidé de débrayer alors que les praticiens généralistes ont brandi la menace d'en faire de même si la tutelle ne répond pas favorablement à leurs revendications. À quelques mois des élections législatives du 10 mai prochain, ce réveil du front social, est à même de donner moult soucis au gouvernement. Les médecins spécialistes entament donc dès aujourd'hui une grève de trois jours. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), qui a appelé ses troupes à ce débrayage rompt ainsi une trêve observée depuis de nombreux mois.
«Le ministre de la Santé n'a pas respecté ses engagements concernant la satisfaction des revendications des spécialistes», relève le SNPSSP. La pomme de discorde entre les deux parties a trait au statut particulier puisque le Snpssp reproche au ministère de tergiverser et de ne pas satisfaire les revendications des praticiens s'agissant de la révision de ce statut. Selon le président de ce syndicat, Moahamed Yousfi, le ministère n'a pas mis en exécution plusieurs points sur lesquels les deux parties se sont entendues alors qu'il a , d'un autre côté , fait l'impasse sur d'autre préoccupations des spécialistes. Yousfi a ainsi fait cas de la revendication relative aux 12 clauses sur les 45 contenues dans le statut particulier des praticiens spécialistes qui se trouve au niveau de la Fonction publique depuis mars 2011. L'autre grande revendication du SNPSSP concerne l'annulation de la différence appliquée à l'impôt sur le revenu entre les praticiens spécialistes de la santé publique et les enseignants en milieu hospitalier. Selon lui, en effet, 35% sont défalqués du salaire de la première catégorie et 10% de la seconde, ce qui a donné lieu à une différence dans les salaires variant entre 20.000 et 70.000 DA. «Cette situation est inadmissible», a-t-il indiqué lors de la dernière conférence de presse. Le Snpssp reproche de même le non respect des accords relatifs au régime indemnitaire et notamment pour ce qui est de la prime d'encouragement et de la recherche. Dans ce chapelet de griefs, le syndicat évoque aussi la non promulgation de la loi autorisant le concours de promotion pour les spécialistes et ce malgré l'accord des ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Le Snpssp a aussi prévu une grève de trois jours les 11, 12 et 13 de ce mois et menace, en cas de non satisfaction de ses revendications d'initier une grève illimitée. Les praticiens de la santé publique sont, à leur tour, montés au créneau.
Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), qui a donné un ultimatum au ministère qui expire à la fin du mois, dit attendre la coconisation des promesses du département de Djamal Ould Abbès, faute de quoi la grève serait inévitable. Dans l'éducation nationale, c'est presque le même scénario puisque le Cnapest remet sur la table la question de la révision du statut particulier et accuse le ministère de l'Education de tergiversations. Selon le communiqué rendu public hier, le Cnapest accuse le ministère de «faire la sourde oreille aux revendications légitimes» des enseignants du secondaire. Le Cnapest, appelle, par conséquent, les enseignants à la mobilisation, et les invite à tenir des assemblées générales en vue de décider de la démarche à suivre pour réagir à cette attitude du ministère. Autant dire qu'il s'agit là d'une menace de grève à peine voilée.
En effet, deux secteurs sont touchés par cette brusque montée au créneau des syndicats. Il s'agit ainsi des secteurs de la santé et de l'éducation nationale. Les médecins spécialistes ont donc décidé de débrayer alors que les praticiens généralistes ont brandi la menace d'en faire de même si la tutelle ne répond pas favorablement à leurs revendications. À quelques mois des élections législatives du 10 mai prochain, ce réveil du front social, est à même de donner moult soucis au gouvernement. Les médecins spécialistes entament donc dès aujourd'hui une grève de trois jours. Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), qui a appelé ses troupes à ce débrayage rompt ainsi une trêve observée depuis de nombreux mois.
«Le ministre de la Santé n'a pas respecté ses engagements concernant la satisfaction des revendications des spécialistes», relève le SNPSSP. La pomme de discorde entre les deux parties a trait au statut particulier puisque le Snpssp reproche au ministère de tergiverser et de ne pas satisfaire les revendications des praticiens s'agissant de la révision de ce statut. Selon le président de ce syndicat, Moahamed Yousfi, le ministère n'a pas mis en exécution plusieurs points sur lesquels les deux parties se sont entendues alors qu'il a , d'un autre côté , fait l'impasse sur d'autre préoccupations des spécialistes. Yousfi a ainsi fait cas de la revendication relative aux 12 clauses sur les 45 contenues dans le statut particulier des praticiens spécialistes qui se trouve au niveau de la Fonction publique depuis mars 2011. L'autre grande revendication du SNPSSP concerne l'annulation de la différence appliquée à l'impôt sur le revenu entre les praticiens spécialistes de la santé publique et les enseignants en milieu hospitalier. Selon lui, en effet, 35% sont défalqués du salaire de la première catégorie et 10% de la seconde, ce qui a donné lieu à une différence dans les salaires variant entre 20.000 et 70.000 DA. «Cette situation est inadmissible», a-t-il indiqué lors de la dernière conférence de presse. Le Snpssp reproche de même le non respect des accords relatifs au régime indemnitaire et notamment pour ce qui est de la prime d'encouragement et de la recherche. Dans ce chapelet de griefs, le syndicat évoque aussi la non promulgation de la loi autorisant le concours de promotion pour les spécialistes et ce malgré l'accord des ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Le Snpssp a aussi prévu une grève de trois jours les 11, 12 et 13 de ce mois et menace, en cas de non satisfaction de ses revendications d'initier une grève illimitée. Les praticiens de la santé publique sont, à leur tour, montés au créneau.
Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), qui a donné un ultimatum au ministère qui expire à la fin du mois, dit attendre la coconisation des promesses du département de Djamal Ould Abbès, faute de quoi la grève serait inévitable. Dans l'éducation nationale, c'est presque le même scénario puisque le Cnapest remet sur la table la question de la révision du statut particulier et accuse le ministère de l'Education de tergiversations. Selon le communiqué rendu public hier, le Cnapest accuse le ministère de «faire la sourde oreille aux revendications légitimes» des enseignants du secondaire. Le Cnapest, appelle, par conséquent, les enseignants à la mobilisation, et les invite à tenir des assemblées générales en vue de décider de la démarche à suivre pour réagir à cette attitude du ministère. Autant dire qu'il s'agit là d'une menace de grève à peine voilée.
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Posté Le : 04/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Kamal Hamed
Source : www.lemidi-dz.com