Algérie

Le "réveil" de l'opposition



Chez les acteurs politiques c'est l'effervescence. La scène politique est,en effet, en pleine ébullition. Les déclarations despolitiques foisonnent. Les partis politiques donnent l'impression de vouloir sortir de leur léthargie. En atteste la multiplication des initiatives politiques.Chez les acteurs politiques c'est l'effervescence. La scène politique est,en effet, en pleine ébullition. Les déclarations despolitiques foisonnent. Les partis politiques donnent l'impression de vouloir sortir de leur léthargie. En atteste la multiplication des initiatives politiques.
Cette fièvre, qui ira certainement crescendo, intervient alors que tout le pays semble d'ores et déjà focalisé sur la prochaine échéance électorale. L'élection présidentielle, prévue pourtant au printemps 2019, inspire d'ores et déjà toutes les actions politiques.
C'est sur fond de cette échéance électorale que les deux principaux partis soutenant le pouvoirse sont livrés une sourde bataille ces dernières semaines avant que les deux frères ennemis ne freinent leurs ardeurs belliqueuses pour faire de la place à l'apaisement. C'est dans ce contexte politique, marqué aussi par la montée en puissance des conflits sociaux et leur exacerbation, que l'opposition tente de revenir aux avant-loges de l'échiquier politique national comme pour se faire rappeler au bon souvenir du pouvoir.
Car, en se réveillant et en passant à l'offensive, l'opposition concentre ses tirs contre la
politique prônée par le pouvoir et soutenue mordicus par ses partisans. Et pour mieux enfoncer le clou et signifier au pouvoir son échec, des partis d'opposition viennent de se distinguer par le lancement de quelques initiatives politiques, seules à même, selon leurs arguments, de transcender ce qu'ils qualifientde "crise politique".
Ainsi le Parti des travailleurs a lancé une pétitionpour faire pression sur leprésident de la République afin qu'il organise l'élection d'une Assembléeconstituante. Cette dernièrerevendication, qui cela dit est loin d'être une nouveauté puisque le parti de Louisa Hanoune en a fait son cheval de bataille politique depuis pratiquement sa création, au même titre d'ailleurs que le FFS,serait, à en croire les dirigeants de ce parti, la panacée idoine à cette crise politique.
Cette "nouvelle" initiative politique est mal perçu par le pouvoir et ses satellites car elle remet au goût du jour une autre vieille revendication chère à une partie de l'opposition, à savoir une nécessaire période de transition. Autant dire qu'il ne pourrait s'agir que de la négation de tout ce qui a été entrepris depuis 1962 et le recouvrement de l'indépendance nationale. C'est certainement pour cela que le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a vite réagi et on devine bien qu'il a rejeté cette initiative politique.
"Chaque personnalité doit parler en son nom, l'Etat a ses institutions, chaque jour 12 millions d'élèves vont à l'école, je ne comprends pas pourquoi certaines parties demandent des choses nouvelles. La sécurité et la stabilité de l'Algérie sont au-dessus de toute considération", a clamé ce jeudi Ould Abbès. Comprendre que l'Algériea déjà ses institutions quifonctionnent bien et pas besoin donc de les remettre en question. Si le Parti des travailleurs a annoncé son initiative, le MSP, lui, est en train de préparer le lancement de la sienne.
Une initiative qui ne devrait pas être différente de ce que ce mouvement a prêché ces dernières années et qui porte sur la nécessité du dialogue ente le pouvoir et l'opposition afin de favoriser l'entente entre les deux parties sur les problèmes du pays. Le FFS aussi compte relancer son initiative relative au consensus national.
Cette agitation qui s'est emparée de l'opposition n'a pas été observée depuis 2014 et le lancement de la CNLTD et la guerre qui a opposé cette dernière au pouvoir et ses partisans. On s'en souvient que le pouvoir a opposé une fin de non recevoir non seulement à la CNLTD, mais à toutes les autres initiatives politiques. Et rien n'indique qu'il changera d'attitudecette fois-ci . A moinsque...
Cette fièvre, qui ira certainement crescendo, intervient alors que tout le pays semble d'ores et déjà focalisé sur la prochaine échéance électorale. L'élection présidentielle, prévue pourtant au printemps 2019, inspire d'ores et déjà toutes les actions politiques.
C'est sur fond de cette échéance électorale que les deux principaux partis soutenant le pouvoirse sont livrés une sourde bataille ces dernières semaines avant que les deux frères ennemis ne freinent leurs ardeurs belliqueuses pour faire de la place à l'apaisement. C'est dans ce contexte politique, marqué aussi par la montée en puissance des conflits sociaux et leur exacerbation, que l'opposition tente de revenir aux avant-loges de l'échiquier politique national comme pour se faire rappeler au bon souvenir du pouvoir.
Car, en se réveillant et en passant à l'offensive, l'opposition concentre ses tirs contre la
politique prônée par le pouvoir et soutenue mordicus par ses partisans. Et pour mieux enfoncer le clou et signifier au pouvoir son échec, des partis d'opposition viennent de se distinguer par le lancement de quelques initiatives politiques, seules à même, selon leurs arguments, de transcender ce qu'ils qualifientde "crise politique".
Ainsi le Parti des travailleurs a lancé une pétitionpour faire pression sur leprésident de la République afin qu'il organise l'élection d'une Assembléeconstituante. Cette dernièrerevendication, qui cela dit est loin d'être une nouveauté puisque le parti de Louisa Hanoune en a fait son cheval de bataille politique depuis pratiquement sa création, au même titre d'ailleurs que le FFS,serait, à en croire les dirigeants de ce parti, la panacée idoine à cette crise politique.
Cette "nouvelle" initiative politique est mal perçu par le pouvoir et ses satellites car elle remet au goût du jour une autre vieille revendication chère à une partie de l'opposition, à savoir une nécessaire période de transition. Autant dire qu'il ne pourrait s'agir que de la négation de tout ce qui a été entrepris depuis 1962 et le recouvrement de l'indépendance nationale. C'est certainement pour cela que le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a vite réagi et on devine bien qu'il a rejeté cette initiative politique.
"Chaque personnalité doit parler en son nom, l'Etat a ses institutions, chaque jour 12 millions d'élèves vont à l'école, je ne comprends pas pourquoi certaines parties demandent des choses nouvelles. La sécurité et la stabilité de l'Algérie sont au-dessus de toute considération", a clamé ce jeudi Ould Abbès. Comprendre que l'Algériea déjà ses institutions quifonctionnent bien et pas besoin donc de les remettre en question. Si le Parti des travailleurs a annoncé son initiative, le MSP, lui, est en train de préparer le lancement de la sienne.
Une initiative qui ne devrait pas être différente de ce que ce mouvement a prêché ces dernières années et qui porte sur la nécessité du dialogue ente le pouvoir et l'opposition afin de favoriser l'entente entre les deux parties sur les problèmes du pays. Le FFS aussi compte relancer son initiative relative au consensus national.
Cette agitation qui s'est emparée de l'opposition n'a pas été observée depuis 2014 et le lancement de la CNLTD et la guerre qui a opposé cette dernière au pouvoir et ses partisans. On s'en souvient que le pouvoir a opposé une fin de non recevoir non seulement à la CNLTD, mais à toutes les autres initiatives politiques. Et rien n'indique qu'il changera d'attitudecette fois-ci . A moinsque...


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