Algérie

Le rêve fou des Lions de l'Atlas



L'équipe nationale du Maroc, ces Lions de l'Atlas (ce surnom faisant référence aux lions qui vivaient dans l'Atlas depuis le xxe siècle), gardent encore ou tentent de garder, cette marque de meilleure équipe africaine depuis sa venue sur les terrains de football, à savoir 1930 (la Fédération royale marocaine de football a été fondée en 1955, affiliée à la FIFA depuis 1960).
L'équipe nationale marocaine s'engage dans les différentes Coupe d'Afrique des nations, malgré le qualificatif attribué, sur ses 14 participations, elle n'arrache qu'une seule, celle de 1976. En 2004, elle flirte avec la finale en s'inclinant face à la Tunisie. Ce niveau de qualification la fait asseoir en avril 1998 au poste de dixième du classement de la FIFA. En dehors des terrains de la CAF, elle découvre par 4 fois, le goût de la coupe du monde. Après sa première à la phase finale en 1970 au Mexique qui fut soldée par une élimination au premier tour, les Marocains entraînés à l'époque par le Brésilien José Faria, se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique), le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du monde) après 2 matchs nuls (0-0) contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire (3-1) contre le Portugal. En huitième de finale, l'équipe rate sa sortie (0-1) contre la RFA par un but à la 89e minute de Lothar Matthäus. Un regard sur son rétroviseur nous permet de nous rappeler que son premier match, un certain 19 avril 1957 contre l'Irak s'est achevé sur un score nul de (3-3). Poursuivant sa lecture histoire, nous découvrons qu'il y avait aussi en 1961, le 6 septembre, ce fameux match contre l'Arabie Saoudite où elle réussie l'une de ses belles sortie footballistique en la décoiffant par un score très lourd (13-1). En 1962, alors que tout le Maghreb suivait avec la plus grande passion la Coupe du monde, les dignes représentants du Roi se voient bloqués par l'Espagne (0-1) et (2-3) lors des matchs barrages. Deux années, après la fédération royale marocaine devient membre de la Confédération africaine de football. Le Maroc participe aux premières éliminatoires. CAN-1974 lors de sa première entrée en lice dans cette compétition, elle réalise trois matchs nuls contre le Congo, la RD Congo et le Soudan. C'est depuis l'Ethiopie, en 1976 qu'elle gagne sa première coupe d'Afrique grâce notamment à Ahmed Faras, auteur de trois buts. Poursuivant son aventure offensive, elle racle l'Egypte par (2-1), ensuite ce fut autour du Nigeria qui subit la foudre marocaine (2-1), buts de Faras et de Guezzar. Resta le dernier match qu'il ne faudrait surtout pas perdre face la Guinée. Alors que pour les Marocains, un seul match nul suffisait amplement pour aligner une deuxième coupe. Ils s'adjugent le trophée continental (2-1). C'est la seule CAN remportée par les Lions de l'Atlas. De 1976 à 1986, des ratages se sont succédé. Dans le cadre des qualifications de la coupe du monde, il y avait ce ratage face au Zaire en 1974 et contre le Cameroun en 1982. L'autre échec sanglant qui revient dans les commentaires des grands sportifs étant cette élimination au premier tour de la CAN-1978. Elle rate la CAN-1982 et 1984 alors qu'en 1986, elle s'installa en quatrième place. CAN-1988, jouée à domicile, les enfants du roi terminent premier de leur groupe, mais battus par le Cameroun en demi-finale et prend la quatrième place en s'inclinant 1-1 (tab 4-3) contre l'Algérie. Ils furent éliminés au premier tour de la CAN-1992 et se portèrent absents à la CAN-1994 et 1996, et même à l'édition de la Coupe du monde de football de 1990. Ils se rachètent en se qualifiant pour les nouvelles phases finales de 1994 et 1998. «Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites, 0-1 contre la Belgique, 1-2 contre l'Arabie Saoudite, but de Mohammed Chaouch et 1-2 contre les Pays-Bas, but de Hassan Nader), celle de 1998 est cruelle. Après un match nul contre la Norvège (2-2, buts de Mustapha Hadji et d'Abdeljalil Hadda) et une défaite contre le Brésil (0-3), le Maroc, entraîné par Henri Michel, bat nettement (3-0, but d'Abdeljalil Hadda et doublé de Salaheddine Bassir) l'Ecosse lors de son 3e match à Saint-Etienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match face à un Brésil déjà qualifié (2-1). A la CAN-1998, après avoir fini premier du groupe, le Maroc fut éliminé en quarts par l'Afrique du Sud (1-2). Le jeu continue, les commentaires prennent une mauvaise tournure, la guerre des mots domine le terrain, et après deux premiers tours en 2000 et 2002, le Maroc se pointe à la finale de la CAN-2004, mais pas pour longtemps, elle se fait évacuer par le pays organisateur, la Tunisie de Roger Lemerre (1-2, but de Youssef Mokhtari) qu'ils retrouvent deux ans plus tard, en lui fermant une fois de plus les portes de la CAN-2006 et du Mondial-2006. Lors des qualifications combinées Coupe du monde 2010/CAN 2010. Le 28 mars 2009, pour le premier match des qualifications l'opposant au Gabon, au stade Mohamed V de Casablanca, le Maroc perd par 2 buts à 1. La Fédération est pointée du doigt. 16 avril 2009, Ali Fassi-Fihri est élu nouveau président de la FRMF, à la place du général Hosni Benslimane. Le 20 juin 2009, il viennent d'écrire dans leur histoire, les chances de se qualifier aux deux compétitions que sont la Coupe du monde 2010 et la Coupe d'Afrique 2010, mais très vite compromises. Le sélectionneur français Roger Lemerre est sévèrement critiqué. Le 7 juillet 2009, le Maroc plonge dans le classement de la FIFA, 55e, Lemerre prend ses valises et quitte le pays avec une indemnisation de plus de 500 000 euros. 27 juillet 2009, un nouveau sélectionneur intérimaire est nommé, Hassan Moumen, mission : finir les phases de qualification avec au moins une qualification à la CAN-2010. Deux matchs nuls viennent enfoncer cette équipe d'Atlas. Premier match amical, premier nul (1-1) contre le Congo et un contre, contre le Togo, 1-1, à Lomé, le troisième, face au Gabon. Là, ils coulent lourdement 3-1. Et pour couronner le tout, ils se font étouffer 2-0 par le Cameroun à Fès. Eric Gerets, ancien sélectionneur de l'équipe nationale de l'O Marseille atterri a Casablanca (2010-2012). 8 juin 2010, il prend les rênes de la sélection nationale, le 11 août 2010 à Rabat marque sa première victoire contre la Guinée équatoriale. Il débute réellement son aventure marocaine, en novembre 2010, contre l'Irlande du Nord en amical à Belfast, le match se solda par un nul (1-1). Février 2011, il met fin à la série noire avec une nette victoire contre le Niger (3-0). Le 27 mars 2011, dans le cadre des qualifications à la CAN-2012, ils affrontent l'Algérie à Annaba et rentrent à Casablanca avec une défaite face à l'Algérie (1-0), une victoire très contestée d'ailleurs. Le samedi 4 juin 2011, match retour contre l'Algérie, le Maroc frappe de plein fouet les fennecs (4-0) et confirme la qualification pour le mondial Africain. 10 août 2011 à Dakar, il affronte en amical le Sénégal et confirme sa force par le score de (0-2). CAN-2012, les Lions de l'Atlas sont versés dans le groupe C avec la Tunisie, le Gabon et le Niger. Les quatre équipes de ce groupe sont à égalité au terme des trois premiers matchs. CAN-2013 : le visa en Afrique du Sud n'est pas facile, son passage passe par une victoire contre le Mozambique en match aller qui s'est joué à Maputo, et contre toute attente, les marocains perdent leur match 2 à 0. Ne pouvant supporter ce climat et ces défaites, le sélectionneur est très vite remercié avant que le bateau coule. Les médias se déchaînent et accusent ce dernier d'être à l'origine de cette série. Il est remplacé par Rachid Taoussi. Premier coup de manivelle du nouveau patron et lors du match retour face au Mozambique, le Maroc humilie le Mozambique (4-0). L'équipe est revue, de nouveaux joueurs débarquent. Le 26 décembre 2012, Rachid Taoussi dévoile sa liste des sélectionnés, le Maroc est dans le groupe A avec Le Cap-Vert, l'Angola, et surtout le pays organisateur l'Afrique du Sud.


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