Algérie

Le retour aux années de misère'



Le retour aux années de misère'
Depuis une semaine il faut garder l'oeil ouvert jusqu' à une heure très tardive de la nuit pour se laver. C'est le retour de la galère.Comment peut-on décrire la situation que vit Constantine actuellement' Comment qualifier ces pratiques qui poussent à la révolte' Est-il possible de croire que la ville fait son retour progressif aux années de misère' Des cités sans eau depuis plusieurs jours, d'autres s'adaptent à des coupures fréquentes toute la journée. La situation ne répond aucunement au rapport fait au ministre de la l'Intérieur Nouredine Bédoui par un représentant de la Seaco lors de sa visite à Constantine, lequel présentait une situation parfaite de la gestion des eau confirmant sa disponibilité H24. Seulement, la réalité reflète le contraire par ces temps de chaleur torride. Les habitants ne sont même pas avertis. Eux qui avaient cru en avoir fini avec les bidons, gourdes et bouteilles qui décoraient leurs maisons.Depuis une semaine il faut garder l'oeil ouvert jusqu'à une heure très tardive de la nuit pour se laver. C'est le retour de la galère. Ce n'est qu'un aspect de ce que vivent les habitants des cités à Constantine puisque beaucoup ne rêvent même pas que l'eau coule régulièrement puisque cette précieuse matière est absente durant des jours (jusqu'à 15 jours par fois) comme à la cité Ziadia ou la Boom, pour ne citer que ces deux quartiers où se concentre une grande partie de la population. L'autre revers que vit la «capitale de la culture arabe», ce sont ces pannes répétitives au niveau des lignes téléphoniques. En effet, il s'agit même d'un problème général qu'on peine à solutionner. Les abonnés n'ont pas d'autre choix que de patienter et supporter l'humeur d'Algérie télécom. Celle-ci qui détient le monopole s'est vu privé les abonnés d'Internet aussi, puisque l'accès aux réseaux dépend de la fonctionnalité des lignes téléphoniques. C'est aberrant, décevant et incompréhensible estiment bon nombre de citoyens à qui nous nous sommes adressés. «On a fait un saut en arrière», nous déclare ce jeune en préparation de sa thèse. Pour ce chercheur«comme ci Internet venait d'atterrir en Algérie et je pense qu'il ne s'agit pas d'un manque de compétence ou de savoir-faire, mais d'une volonté claire à pousser les gens à la révolte». C'est malheureux de le dire, mais le contexte confirme que l'Algérie est bien en retard en matière d'accès à Internet et de maîtrise de l'environnement comme l'atteste un rapport publié mercredi par le Forum économique mondial en collaboration avec l'Institut européen d'administration des affaires (Insead), l'Algérie est classée à la 117e place mondiale sur 139 pays. Le Rapport souligne que les nouvelles technologies demeurent limitées pour le citoyen, notamment en matière d'accessibilité. Ce retard conséquent est valable dans tous les domaines, social, économique et professionnel' C'estl'image de la formation professionnelle et les services publics. Le manque de concurrence est le facteur principal de ce retard, rapporte le rapport. Sans critique de mauvaise foi, ces vérités sont vérifiables tous les jours aussi bien par le citoyen que par les responsables de l'Etat.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)