Algérie

Le retour au système «HLM » redevient inévitable !



Lors de sa dernière intervention devant l'APN, l'ex-ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville a affirmé que plus de 3.600.000 logements de différentes formules ont été réalisés durant la période allant de 1999 à mars 2018, pour un coût de 5.788 milliards de DA dont 4.615 milliards consommés.L'ex-ministre de l'Habitat a précisé que le programme quinquennal 2015-2019 a enregistré plus de 2 millions de logements de différentes formules. Malheureusement, la crise du logement perdure, dans chaque région du pays, la demande est toujours plus forte que l'offre. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond et que faut-il changer pour mettre fin à la crise de logement qui reste la première préoccupation des responsables et des citoyens' Ainsi, malgré la mise en place de plusieurs formules de construction et de distribution de logements que ce soit dans le cadre d'AADL ou autres, la crise est toujours là. Comment y remédier à cette situation pour pouvoir satisfaire la demande du citoyen en matière de logement. Avant de trouver une réponse à cette question, il faut reconnaître que l'Algérie est le seul pays au monde qui distribue par centaines et par milliers les logements. Pourtant, nous n'apprenons rien à personne lorsque nous disons que le logement est un investissement mais non pas une matière consommable. Dans l'ensemble des pays du monde, l'octroi du logement social est attribué à n'importe quel moment du mois ou de l'année et à titre individuel. A ce titre, la distribution par centaines ou par milliers n'existe pas dans le vocabulaire des gouvernements de ces pays. Même en Algérie, les services de l'entreprise mère à savoir les HLM faisaient du bon travail. Ce n'est pas le cas aujourd'hui ou les relations s'interrompent systématiquement après la remise des clefs aux bénéficiaires. L'absence flagrante de suivi par les services de l'OPGI a permis aux clients de faire ce qu'ils veulent du patrimoine de l'office. Exemple : sur la liste de l'OPGI, c'est la famille X qui occupe le logement. Sur le terrain, c'est la famille Y qui y habite...... Le "Hic" est que les noms des premiers bénéficiaires qui certainement ont vendu leurs appartements se trouvent sur les listes des nouvelles demandes de logements. Certains noms des premiers bénéficiaires se sont éclipsés des fichiers OPGI afin de leur facilité l'octroi d'un autre logement, que ce soit dans la même commune, la même wilaya ou dans un autre département. Si ce système de distribution sera maintenu, la crise de logement demeurera à l'infini et ce même si l'Etat multiplie par dix la construction de logements. L'octroi du logement social devrait s'effectuer à titre individuel par la commission de distribution. Les services de l'OPGI devraient reprendre le contrôle de la gestion de son patrimoine. Procéder au fusionnement des noms des bénéficiaires de logements entre les autres services à savoir : OPGI, Algérienne des eaux, la Sonelgaz et même Algérie télécom qui n'interviennent que si le client est connu sur le fichier commun détenu par l'ensemble des organismes. Nous y reviendrons.


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