Le retour au capital dramaturgique et littéraire algérien serait largement bénéfique pour le théâtre qui devrait, selon des professionnels, se démarquer tant par le texte que par la mise en scène en s'éloignant des traductions d'auteurs étrangers.Le retour au capital dramaturgique et littéraire algérien serait largement bénéfique pour le théâtre qui devrait, selon des professionnels, se démarquer tant par le texte que par la mise en scène en s'éloignant des traductions d'auteurs étrangers.Rencontrés en marge du 9e Festival national du théâtre professionnel qui se tient à Alger depuis le 28 août, des hommes de théâtres se sont accordés à dire que les jeunes metteurs en scène auraient "tout à gagner" en puisant dans ce capital à même de remettre en avant un théâtre algérien longtemps attendu en Algérie et à l'étranger.La revivification des textes d'auteurs comme Kateb Yacine, Ould Abderahmane Kaki ou Abdelkader Alloula serait une manière de se démarquer et d'imposer un "théâtre algérien" par le texte et par la langue (arabe dialectal ou tamazight), estime Omar Fetmouche, metteur en scène, dramaturge et directeur du théâtre régional de Béjaïa (TRB).Participant au 9e FNTP avec une adaptation de la pièce Le cadavre encerclé, mise en scène par Djamel Abdelli, le directeur du TRB encourage également les jeunes metteurs en scène à adapter la production littéraire algérienne à l'instar de celle de Mohamed Dib, de Waciny Laâredj, mais également de jeunes romanciers et poètes qui ont déjà fait leur preuve.A l'exemple du théâtre égyptien, jordanien et émirati, Omar Fetmouche a émis le souhait de voir les jeunes s'orienter vers des adaptations de ces textes avec une certaine "liberté dans l'écriture scénique" et dans le langage et de s'éloigner des "traductions clé en main d'oeuvres universelles". Connu pour avoir baigné dans l'univers de Kateb Yacine, Ahcen Assous, directeur du théâtre régional de Sidi Bel-Abbès voit, quant à lui, dans ce legs dramaturgique la meilleure issue à une "pseudo crise de texte" puisque, estime-t-il, l'auteur de Nedjma a laissé, à lui seul, un "univers théâtral qui doit être revisité".Après avoir mis en scène La poudre d'intelligence et Chadhaya (fragments), Ahcen Assous voit dans l'oeuvre de Kateb une infinité de possibilité de spectacles s'adressant autant aux experts, aux néophytes qu'aux spectateurs étrangers. Pour sa part, le jeune metteur en scène Mohamed Frimehdi ? qui a présenté lors de ce Festival une adaptation de Les ancêtres redoublent de férocité (de Kateb Yacine) ? estime que cette première expérience avec le théâtre katébien lui a ouvert les yeux sur "le grand potentiel existant" dans les textes algériens, même si "réputés intouchables".Le répertoire algérien, un bon exercice pour les metteurs en scèneAu-delà du texte, une certaine forme de mise en scène s'impose d'elle même, surtout dans le théâtre populaire comme celui de la Halqa, des impératifs retrouvés sur scène lors des deux représentations des textes de Kateb Yacine au FNTP. Comptant en premier lieu sur le jeu des comédien et leurs dictions qui doivent porter ces textes, ce genre théâtral reste aux yeux des metteurs en scène est un "excellent exercice pour les comédiens".L'adoption de l'espace vide, ouvert et sans décor constitue également un "défi" pour le metteur en scène qui doit fournir de gros efforts sur l'utilisation de la lumière et de la musique comme élément scénographique à part entière comme l'a souligné Djamel Abdelli. Pour Ahcen Assous, ce genre de textes reste "la meilleure école" pour les metteurs en scène, les comédiens et les traducteurs puisqu'il requiert un "très haut niveau" de compétence. A ses yeux, un metteur en scène doit avoir les "outils et la vision artistique" adéquats pour pouvoir transmettre ces chefs-d'oeuvre au public sans trahir l'univers de l'auteur.Rencontrés en marge du 9e Festival national du théâtre professionnel qui se tient à Alger depuis le 28 août, des hommes de théâtres se sont accordés à dire que les jeunes metteurs en scène auraient "tout à gagner" en puisant dans ce capital à même de remettre en avant un théâtre algérien longtemps attendu en Algérie et à l'étranger.La revivification des textes d'auteurs comme Kateb Yacine, Ould Abderahmane Kaki ou Abdelkader Alloula serait une manière de se démarquer et d'imposer un "théâtre algérien" par le texte et par la langue (arabe dialectal ou tamazight), estime Omar Fetmouche, metteur en scène, dramaturge et directeur du théâtre régional de Béjaïa (TRB).Participant au 9e FNTP avec une adaptation de la pièce Le cadavre encerclé, mise en scène par Djamel Abdelli, le directeur du TRB encourage également les jeunes metteurs en scène à adapter la production littéraire algérienne à l'instar de celle de Mohamed Dib, de Waciny Laâredj, mais également de jeunes romanciers et poètes qui ont déjà fait leur preuve.A l'exemple du théâtre égyptien, jordanien et émirati, Omar Fetmouche a émis le souhait de voir les jeunes s'orienter vers des adaptations de ces textes avec une certaine "liberté dans l'écriture scénique" et dans le langage et de s'éloigner des "traductions clé en main d'oeuvres universelles". Connu pour avoir baigné dans l'univers de Kateb Yacine, Ahcen Assous, directeur du théâtre régional de Sidi Bel-Abbès voit, quant à lui, dans ce legs dramaturgique la meilleure issue à une "pseudo crise de texte" puisque, estime-t-il, l'auteur de Nedjma a laissé, à lui seul, un "univers théâtral qui doit être revisité".Après avoir mis en scène La poudre d'intelligence et Chadhaya (fragments), Ahcen Assous voit dans l'oeuvre de Kateb une infinité de possibilité de spectacles s'adressant autant aux experts, aux néophytes qu'aux spectateurs étrangers. Pour sa part, le jeune metteur en scène Mohamed Frimehdi ? qui a présenté lors de ce Festival une adaptation de Les ancêtres redoublent de férocité (de Kateb Yacine) ? estime que cette première expérience avec le théâtre katébien lui a ouvert les yeux sur "le grand potentiel existant" dans les textes algériens, même si "réputés intouchables".Le répertoire algérien, un bon exercice pour les metteurs en scèneAu-delà du texte, une certaine forme de mise en scène s'impose d'elle même, surtout dans le théâtre populaire comme celui de la Halqa, des impératifs retrouvés sur scène lors des deux représentations des textes de Kateb Yacine au FNTP. Comptant en premier lieu sur le jeu des comédien et leurs dictions qui doivent porter ces textes, ce genre théâtral reste aux yeux des metteurs en scène est un "excellent exercice pour les comédiens".L'adoption de l'espace vide, ouvert et sans décor constitue également un "défi" pour le metteur en scène qui doit fournir de gros efforts sur l'utilisation de la lumière et de la musique comme élément scénographique à part entière comme l'a souligné Djamel Abdelli. Pour Ahcen Assous, ce genre de textes reste "la meilleure école" pour les metteurs en scène, les comédiens et les traducteurs puisqu'il requiert un "très haut niveau" de compétence. A ses yeux, un metteur en scène doit avoir les "outils et la vision artistique" adéquats pour pouvoir transmettre ces chefs-d'oeuvre au public sans trahir l'univers de l'auteur.
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Posté Le : 08/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com