Le retard technologique des banques en débat

Le Care (Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise) organisera, le 25 septembre prochain à Alger, une rencontre-débat sur le développement et la modernisation du secteur bancaire algérien, animée par Rachid Sekak, ancien directeur de la dette extérieure à la Banque d'Algérie et actuellement conseiller pour le secteur financier, Youcef Ghoula, directeur général adjoint à BNP Paribas, et Mohamed Nazim Bessaïh, directeur du réseau des centres d'affaires corporate chez Société Générale. Dans le contexte actuel de refondation du modèle économique et politique algériens, Care estime qu'il est urgent de faire le point et de dresser le diagnostic du secteur financier, principal moteur d'une économie dynamique. La matinale de Care aura à analyser les caractéristiques intrinsèques du secteur bancaire, qui domine le secteur financier algérien, ainsi que celle des différents acteurs et leur contribution à la croissance. Avec seulement 6 banques publiques, 14 banques privées étrangères et 1 489 agences, le secteur bancaire algérien demeure à la traîne, comparativement à celui de ses plus proches voisins du Maghreb (6 388 agences au Maroc).