Le retard algérois

Lcadre démocratique l'exigeant, de comprendre la disparité politique des dirigeants communaux, d'un arrondissement d'Alger à l'autre ; cependant que cette différence pouvant être appréciée, positivement ou négativement, en ce qui concerne des interventions directes sur le terrain administratif ou le cadre urbain au niveau de chaque arrondissement, demeurent, néanmoins, toutes les actions et projections globales et communes, profitables à l'ensemble de la capitale et dépassant alors toute tendance politique, l'intérêt général prédominant. De par son étendue, sa surpopulation, la concentration et l'impact économique qu'elle sous-tend et sans cesse grandissant, l'Alger d'aujourd'hui et de demain exige une nouvelle méthode de gestion urbaine. Et, en ce sens, pour les différents élus de la capitale, il s'agirait de dépasser leurs divergences politiques afin de s'atteler à cette projection réorganisationnelle d'intérêt général et national ainsi que requis par le cadre désenchanteur de l'Alger d'aujourd'hui, par où que l'on vienne à observer les différents arrondissements. Et, par tout cela, d'en venir à dire que l'intérêt public, de ces deux points de vue que sont l'économique et le social, doit l'emporter sur toute compétition politique sans effets réellement porteurs. Face à une telle situation brièvement décrite, ici, d'admettre que les assemblées populaires communales composant le cadre municipal d'Alger ne sont pas du tout outillées, ni préparées à contrecarrer les défaillances et dépassements sociaux et économiques découlant d'une faiblesse organisationnelle dans tous les domaines. Aujourd'hui et pour demain, dans un sens constructif, du point de vue administratif, économique et social, il s'agirait de revoir en profondeur le rôle des APC composant la capitale et d'exiger de celles-ci des propositions communes et non limitées à leur arrondissement respectif, cela dans un cadre d'intérêt général. Car, de fait, la disparité des actions, voire des efforts, des élus représentant la population algéroise réduit énormément l'impact positif censé profiter aux citoyens-habitants d'Alger, de même qu'au cadre économique et commercial dont ils doivent être l'atout principal et non pas les victimes du fait d'une désorganisation prononcée et d'un manque de contrôle reposant par trop souvent sur des faits de corruption.Où commence et où s'arrête Alger en tant que capitale '! Là est la question essentielle, dès lors que l'on s'en vient à s'interroger sur le présent et le devenir de la première ville du pays avec ce que cela engendre de questionnement quant à son organisation administrative et son aménagement, le tout en relation directe avec les besoins de ses citoyens, de ses visiteurs et les exigences économiques qu'elle implique de par sa situation de métropole. A l'évidence, il n'y a pas eu encore de vision organisationnelle de la ville d'Alger avec ce que cela impose de mise en place de rouages de fonctionnement à même de répondre aux exigences d'une population sans cesse croissante, outre l'impact d'activités économiques de tous ordres, preuve en cela, les grands hôtels et grandes surfaces érigés en bordure de l'aéroport, cependant que s'accroît en banlieue est et ouest le nombre de cités d'habitation avec ce qu'elles entraînent également d'ouverture de supermarchés, d'extension sauvage de surfaces commerciales déjà existantes, le tout sur fond de désordre urbain toujours plus prononcé. De fait, par où qu'on la prenne, la gestion des arrondissements composant la capitale prête à équivoque. En cela, pour le simple citoyen-électeur, de ne remarquer aucune différence du cadre de vie d'un point de la capitale à l'autre exceptés quelques rares endroits ou quartiers considérés encore comme huppés, mais jusqu'à quand en ce qui concerne ces derniers '