Algérie

Le réseau Nada émet des propositions



Le réseau Nada émet des propositions
Une rencontre-débat a eu lieu samedi 11 juin, à Alger, à l'initiative du Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant (Nada), dans le cadre de la révision de la loi régissant l'activité des associations, sous le thème «Réalité et perspective en rapport avec la révision de la loi 901/31».
Abderrahmane Arrar, président du réseau Nada, a souligné l'importance de remédier aux lacunes de l'action associative enregistrées au cours des deux décennies écoulées, tout en préconisant une meilleure implication des associations dans la vie de la cité et la prise en charge des attentes des populations. Un atelier de travail a été animé par un consultant spécialisé, traitant des perspectives de développement de l'action associative et la nécessaire adaptation des textes aux évolutions de la société algérienne. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, il est noté que les participants présents à cette rencontre ont dégagé un consensus pour la révision de la loi 90/31. Parmi les recommandations proposées : veiller à ce que la réforme de la loi 90/31 s'effectue dans un sens qui soit plus favorable aux libertés de constitution et d'action, impliquer la société civile dans les prises de décision concernant les politiques d'intérêt public, créer une instance officielle pour la promotion et l'accompagnement des associations et instituer un organe de gestion entre l'assemblée générale et le bureau exécutif de l'association pour éviter toute dérive de gestion financière et administrative. Dans ce même communiqué, Nada recommande un audit externe afin d'assurer une meilleure transparence sur la gestion des fonds au niveau des associations, la modification des articles relatifs aux associations étrangères en exigeant le partenariat obligatoire avec une association algérienne qualifiée, d'enlever la notion de territoire pour l'association afin de personnaliser chaque association selon son domaine d'activité et non son appartenance territoriale, d'éclaircir les critères d'une association d'utilité publique et de déterminer la durée et le mandat, et donner l'opportunité aux associations de participer à la gestion et l'animation des maisons de jeunes et centres culturels pour une meilleure prise en charge des problèmes de la jeunesse et de l'enfance.


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