Algérie

Le repos du guerrier pour 2012 Troupes américaines en Irak


Le repos du guerrier pour 2012                                    Troupes américaines en Irak
Le président Barack Obama a annoncé vendredi le retrait des quelque 39.000 soldats américains encore stationnés en Irak d'ici à la fin de l'année, rapporte le quotidien Libération, mettant fin à près de neuf ans d'un conflit engagé par son prédécesseur George W. Bush.
L'annonce est survenue après une visioconférence avec le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki et l'échec des négociations visant à maintenir des troupes américaines. Bagdad a assuré que les deux responsables étaient sur la même longueur d'ondes.
Le président des Etats-Unis s'est défendu d'abandonner l'Irak et averti à demi-mot le voisin iranien que Washington resterait vigilant. «De même que les Irakiens ont tenu bon pendant la guerre, j'ai bon espoir qu'ils sauront construire un avenir à la hauteur de leur histoire», a déclaré Obama. «Nous resterons les partenaires d'un Irak qui contribue à la sécurité régionale et à la paix, de même que nous appelons les autres pays à respecter la souveraineté de l'Irak», a-t-il dit.
Le départ des troupes à la fin de l'année faisait déjà l'objet d'un accord signé en 2008 entre les deux pays. Mais Washington et Bagdad négociaient afin de maintenir un contingent de quelques milliers d'hommes pour former des soldats irakiens. Les discussions butaient sur le statut juridique des troupes américaines après 2011. Washington exigeait une immunité totale pour ses militaires, les mettant à l'abri de toute poursuite judiciaire en Irak, ce que Bagdad refusait.
Les soldats quitteront Bagdad «la tête haute, fiers de leur réussite». En plein «printemps arabe» et au lendemain de la mort de Mouammar Kadhafi en Libye, Obama a estimé que la fin de l'intervention de son pays reflétait «une transition plus vaste». «Le flux de la guerre se retire», a-t-il observé.
George W. Bush avait déclenché l'invasion de l'Irak en mars 2003 sans l'aval des Nations unies, officiellement pour mettre hors d'état de nuire les armes de destruction massive que le dictateur Saddam Hussein était censé posséder. Ces armes ne seront jamais trouvées et Saddam Hussein sera finalement capturé par les Américains en décembre 2003 puis exécuté par la justice irakienne en 2006
Le président Barack Obama a annoncé vendredi le retrait des quelque 39.000 soldats américains encore stationnés en Irak d'ici à la fin de l'année, rapporte le quotidien Libération, mettant fin à près de neuf ans d'un conflit engagé par son prédécesseur George W. Bush.
L'annonce est survenue après une visioconférence avec le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki et l'échec des négociations visant à maintenir des troupes américaines. Bagdad a assuré que les deux responsables étaient sur la même longueur d'ondes.
Le président des Etats-Unis s'est défendu d'abandonner l'Irak et averti à demi-mot le voisin iranien que Washington resterait vigilant. «De même que les Irakiens ont tenu bon pendant la guerre, j'ai bon espoir qu'ils sauront construire un avenir à la hauteur de leur histoire», a déclaré Obama. «Nous resterons les partenaires d'un Irak qui contribue à la sécurité régionale et à la paix, de même que nous appelons les autres pays à respecter la souveraineté de l'Irak», a-t-il dit.
Le départ des troupes à la fin de l'année faisait déjà l'objet d'un accord signé en 2008 entre les deux pays. Mais Washington et Bagdad négociaient afin de maintenir un contingent de quelques milliers d'hommes pour former des soldats irakiens. Les discussions butaient sur le statut juridique des troupes américaines après 2011. Washington exigeait une immunité totale pour ses militaires, les mettant à l'abri de toute poursuite judiciaire en Irak, ce que Bagdad refusait.
Les soldats quitteront Bagdad «la tête haute, fiers de leur réussite». En plein «printemps arabe» et au lendemain de la mort de Mouammar Kadhafi en Libye, Obama a estimé que la fin de l'intervention de son pays reflétait «une transition plus vaste». «Le flux de la guerre se retire», a-t-il observé.
George W. Bush avait déclenché l'invasion de l'Irak en mars 2003 sans l'aval des Nations unies, officiellement pour mettre hors d'état de nuire les armes de destruction massive que le dictateur Saddam Hussein était censé posséder. Ces armes ne seront jamais trouvées et Saddam Hussein sera finalement capturé par les Américains en décembre 2003 puis exécuté par la justice irakienne en 2006
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