Algérie

Le répertoire des anciens, une «découverte» et une «initiation»



Meziane Azaïche, lui, propose de participer à  Barbès Café qui raconte l'histoire des ouvriers d'usine le jour, chanteurs dans les cafés le soir, qui ont marqué l'histoire de l'immigration algérienne en France : «Cette nouvelle expérience représente pour moi une formation. On ne connaît pas très bien notre répertoire musical, et ce n'est pas à  la radio que l'on va écouter tous les jours Slimane Azem ou Driassa ou Salim Lahlali.» C'est donc, pour la jeune artiste, à  la fois «une découverte» et «une initiation». «Cela tombe à  point nommé, parce qu'il y aura dans quelques mois une élection présidentielle en France et, en tant que Français, nos voix doivent compter. On travaille, on paie des impôts, on fait tout pour faire évoluer les choses dans le bon sens dans une France que nous voulons multicolore, mais il y a des gens qui ne voient pas cela d'un bon œil. Nous faisons de notre mieux pour garder le lien avec l'Algérie, àªtre fiers de nos origines algériennes et de vivre en France dignement», d'«assumer notre double appartenance à  l'Algérie et la France», de «faire tomber les clichés».
Samira Brahmia s'est installée en France, fin 2002, parce qu'en Algérie, «en dehors des mariages, il est difficile de vivre de son art ; il n'y a pas beaucoup de scènes, de concerts, de festivals». Elle a fait un album en 2006, Naïlia, et en prépare un deuxième.                              


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