Algérie

Le renvoi, et après'



En décidant de ne pas être jugé par le tribunal criminel d'Alger, dimanche dernier, Bachir Frik, l'ex-wali d'Oran a, sans trop le vouloir, remué le nid de scorpions, qui avait fait des ravages, il n'y a pas si longtemps, lorsque des accusés se plaignaient de sévices physiques et moraux effectués impunément par les services de sécurité, à l'exemple de Chani, client de Me Amine Sidhoum, et Me Belarif, qu'on a «enlevé» durant plusieurs jours, avant de le remettre à qui de droit et de l'entendre en criminelle, ou encore de Med Méziane, gravement malade, l'ex-président de Sonatrach qui a raconté à la barre ce que l'oreille et le coeur ne pourront jamais supporter!Voyez-vous, un inculpé ou un accusé poursuivi avant le 22 février 2019, n'est pas encore prêt à vous entendre lui parler de «justice indépendante ou de justice tout court», après avoir subi les mille et un déboires durant son instruction ou son procès! «Ce que j'ai enduré durant 20 ans, me met dans le camp des anti-justice, même si les responsables le juraient devant l'«honorable-divine-kaâba» Nous confiait, il n'y a pas si longtemps Kamel, le «postier malmené durant 20 ans» et qui pourtant traînait avec lui l'acquittement, dès le 1er jour d'audition par le juge d'instruction de Sidi M'hamed-Alger! Et Frik, a mis en exergue le fameux adage qui souligne que «ne ressent la brûlure de la braise que celui qui marche dessus»!


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