Algérie

Le renforcement des bases de l'Etat de droit, une option irréversible



Le renforcement des bases de l'Etat de droit, une option irréversible
L'arène politique nationale se démarque de son immobilisme à travers un regain d'activités partisanes sur le terrain. Partis politiques, personnalités se déploient. Chacun y va de ses bonnes ou mauvaises intentions et certitudes (calmes ou violentes) pour faire acte de présence, pour discerner chacun à sa manière sur la situation du pays et sur d'autres questions cruciales qui touchent à l'avenir de la nation. Mais, dans l'un et l'autre cas de ce discours très répandu ces jours-ci, c'est surtout la focalisation sur la révision de la Constitution et l'élection présidentielle d'avril prochain qui sont au centre du débat de cette activité partisane. L'attitude politique des uns et des autres, leurs positions différentes d'un camp à un autre, les discours interposés via les médias, demeurent des plus tendus, rendant le consensus autour de ces importantes questions des plus précaires, voire impossible à réaliser. La mouvance islamique est toujours à la recherche d'une solidarité commune pour interrompre les réformes politiques en cours.Dans le même temps, il existe un autre camp, tout à fait disponible et convaincu de la poursuite et de la concrétisation ferme de ces réformes. Un camp fidèle au programme présidentiel et qui tient à aller de l'avant, accompagnant le président Abdelaziz Bouteflika dans l'approfondissement du processus démocratique, le renforcement des bases de l'Etat de droit, la réduction des disparités et l'accélération du développement socioéconomique du pays. Ce camp politique et dans le respect du discours adressé le 15 avril 2011 à la Nation par le président de la République, tient à ce que le parachèvement de l'Etat de droit se concrétise au titre de la continuité de la reconstruction générale du pays.
En face, l'opinion publique nationale découvre chaque jour un autre camp, composé cette fois de partis à jamais opposés à la République, de cellules minuscules, se prévalant de partis et de personnalités qui se réveillent en ce moment précis, après une décennie de sommeil, pour se donner le statut d'acteurs politiques. Tout ce monde semble avoir comme point de mire de brouiller le chemin des réformes et de parasiter à la fois la révision de la Constitution et l'élection présidentielle de 2014.
Que Dieu me pardonne, cela rappelle à peu près les groupements politiques qui ont été provoqués par la Koréishiste et comment ils concevaient leurs clans pour s'opposer au Prophète Mohamed. Le même scénario est en train de se reproduire en Algérie avec ce clivage entre nationalistes et conservateurs, même s'ils se disent modernistes, mais en réalité un modernisme défigurant le sens propre du mot.


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