Algérie

Le remaniement ministériel est-il inéluctable '



Le remaniement ministériel, que d'aucuns évoquent depuis quelques temps déjà, semble de plus en plus inéluctable. En tout cas, depuis avant-hier cette hypothèse a pris davantage d'épaisseur.Le remaniement ministériel, que d'aucuns évoquent depuis quelques temps déjà, semble de plus en plus inéluctable. En tout cas, depuis avant-hier cette hypothèse a pris davantage d'épaisseur.
Tous les analystes et observateurs sont unanimes à dire que les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tenus lors de la réunion du Conseil des ministres, sont loin d'être anodins. Le président de la République, qui était malade et dont c'est le premier Conseil des ministres qu'il préside depuis son retour au pays la semaine dernière, n'a pas, en effet, distribué que de bons points lors de cette réunion puisqu'il a, aussi, fait clairement montre de son insatisfaction par rapport à l'action gouvernementale en général et celle de certains secteurs ministériels en particulier.
En somme le chef de l'Etat a laissé clairement entendre, comme l'ont soutenu de nombreux observateurs, qu'il ne pourrait continuer sur cette même voie, eu égard au fait que certains secteurs ont impérativement besoin d'être boostés et redynamisés. Pour ce faire ce n'est certainement pas avec les détenteurs actuels des postes ministériels concernés, mais avec de nouvelles têtes. En somme l'action du gouvernement a un besoin impératif de sang neuf pour pouvoir être à la hauteur des espérances nourris par le chef de l'Etat de donner un nouveau souffle à l'économie nationale par trop léthargique depuis des années à cause, comme tout un chacun le sait, des difficultés financières que traverse le pays depuis de longues années déjà. D'emblée donc, et à l'ouverture de la réunion, Tebboune a été limpide en estimant que le bilan des performances ministérielles pour 2020 est plutôt mitigé avec du positif et du négatif. Cette réunion du Conseil des ministres intervient une année après l'entrée en fonction u gouvernement.
En ce sens c'est une réunion bilan qui, selon le communiqué rendu public, devrait se poursuivre lors de la prochaine rencontre pour pouvoir passer en revue l'action d'autres secteurs ministériels. Le Président, en appelant à la relance des secteurs ayant un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, en passant à la vitesse supérieure à l'entame de l'année 2021, a ouvertement critiqué certains walis dans la gestion de l'épineux dossier des zones d'ombre. Il a de même,s'agissant du secteur des finances, affirmé "que le point noir qui entache ce secteur consiste en le système bancaire qu'il convient de revoir, par un travail d'inspection au niveau de toutes les banques, notamment en ce qui concerne la transparence dans l'octroi de crédits".
La réforme du secteur bancaire, que d'aucuns appellent de tous leurs voeux depuis des lustres et dont l'importance n'est plus à démontrer, sera, à coup sûr, une des priorités de l'année en cours. Tebboune a aussi ordonné l'accélération de la numérisation du secteur des Douanes afin de lutter contre la surfacturation et d'absorber les fonds circulant dans le marché parallèle. A l'évidence les quelques griefs exprimés par le Président sont fort à propos car ce n'est un secret pour personne que des insuffisances assez visibles du reste sont relevées par tous les observateurs. Cela, outre nombre de dysfonctionnements constatés ça et là dans l'action du gouvernement. Toutes ces données confortent l'hypothèse de l'inéluctabilité d'un remaniement ministériel.
Tous les analystes et observateurs sont unanimes à dire que les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tenus lors de la réunion du Conseil des ministres, sont loin d'être anodins. Le président de la République, qui était malade et dont c'est le premier Conseil des ministres qu'il préside depuis son retour au pays la semaine dernière, n'a pas, en effet, distribué que de bons points lors de cette réunion puisqu'il a, aussi, fait clairement montre de son insatisfaction par rapport à l'action gouvernementale en général et celle de certains secteurs ministériels en particulier.
En somme le chef de l'Etat a laissé clairement entendre, comme l'ont soutenu de nombreux observateurs, qu'il ne pourrait continuer sur cette même voie, eu égard au fait que certains secteurs ont impérativement besoin d'être boostés et redynamisés. Pour ce faire ce n'est certainement pas avec les détenteurs actuels des postes ministériels concernés, mais avec de nouvelles têtes. En somme l'action du gouvernement a un besoin impératif de sang neuf pour pouvoir être à la hauteur des espérances nourris par le chef de l'Etat de donner un nouveau souffle à l'économie nationale par trop léthargique depuis des années à cause, comme tout un chacun le sait, des difficultés financières que traverse le pays depuis de longues années déjà. D'emblée donc, et à l'ouverture de la réunion, Tebboune a été limpide en estimant que le bilan des performances ministérielles pour 2020 est plutôt mitigé avec du positif et du négatif. Cette réunion du Conseil des ministres intervient une année après l'entrée en fonction u gouvernement.
En ce sens c'est une réunion bilan qui, selon le communiqué rendu public, devrait se poursuivre lors de la prochaine rencontre pour pouvoir passer en revue l'action d'autres secteurs ministériels. Le Président, en appelant à la relance des secteurs ayant un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, en passant à la vitesse supérieure à l'entame de l'année 2021, a ouvertement critiqué certains walis dans la gestion de l'épineux dossier des zones d'ombre. Il a de même,s'agissant du secteur des finances, affirmé "que le point noir qui entache ce secteur consiste en le système bancaire qu'il convient de revoir, par un travail d'inspection au niveau de toutes les banques, notamment en ce qui concerne la transparence dans l'octroi de crédits".
La réforme du secteur bancaire, que d'aucuns appellent de tous leurs voeux depuis des lustres et dont l'importance n'est plus à démontrer, sera, à coup sûr, une des priorités de l'année en cours. Tebboune a aussi ordonné l'accélération de la numérisation du secteur des Douanes afin de lutter contre la surfacturation et d'absorber les fonds circulant dans le marché parallèle. A l'évidence les quelques griefs exprimés par le Président sont fort à propos car ce n'est un secret pour personne que des insuffisances assez visibles du reste sont relevées par tous les observateurs. Cela, outre nombre de dysfonctionnements constatés ça et là dans l'action du gouvernement. Toutes ces données confortent l'hypothèse de l'inéluctabilité d'un remaniement ministériel.


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